"Avoir un leader confirmé et expérimenté sur les trois grands Tours donne un fil conducteur intéressant. Franchement, je n'ai pas d'appréhension sur leur cohabitation. Je pense qu'on a de quoi faire de belles choses", a expliqué le patron de la formation, Marc Madiot, à l'AFP, lors de la présentation de la saison 2025 au siège de FDJ à Boulogne-Billancourt.
Coureur de classement général très régulier, Martin effectue, à 31 ans et après cinq saisons chez Cofidis, "un retour aux sources" dans une équipe qu'il avait fréquentée en 2014 en tant que stagiaire.
"Je suis très heureux, parce qu'on s'est loupés il y a dix ans, en grande partie de ma faute, a souligné Madiot. On a fait un choix, on s'est trompés. Il y avait quelque chose à purger entre nous, on va rattraper le temps perdu."
Le Normand, qui compte neuf Top 15 en douze participations à un grand Tour, est ravi de retrouver l'équipe. "L'histoire est amusante de se dire que dix ans après, la boucle est bouclée en quelque sorte", a-t-il dit à l'AFP.
"Ca faisait cinq ans que j'étais chez Cofidis et je sentais que je rentrais dans une routine", a ajouté Martin, "très content de rejoindre" David Gaudu.
Gaudu, quatrième du Tour de France en 2022 et sixième de la Vuelta en septembre dernier en conclusion à une saison 2024 pour le reste compliquée, se dit lui "mort de faim" pour l'année prochaine.
"J'ai passé un super hiver et je vais découvrir plein d'endroits où je n'ai jamais mis mes roues", souligne le grimpeur breton auprès de l'AFP.
Débuts au Tour d'Oman en février, les Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, pas de classiques ardennaises et le Giro où il visera "un Top 5" en mai : le programme de Gaudu est truffé de nouveautés ce qui le "booste énormément".
Il enchaînera ensuite sur le Tour où il aura peut-être "moins de fraîcheur que d'habitude" mais du coup "l'arrivée de Guillaume va faire du bien".
"J'aurais pu mal le prendre mais pas du tout. Ca me permet aussi de décharger la pression du Tour."