Le départ fictif a été donné comme prévu à 13h10 mais les 182 coureurs, dont le maillot jaune Mathieu van der Poel, ont pris le départ réel avec un peu de retard, à 13h32, en raison de plusieurs crevaisons. L'étape est longue de 178,3 km, avec une arrivée prévue vers 17h40.
Vainqueur dimanche de sa deuxième étape dans le Tour de France – après celle de 2021 en Bretagne –, Van der Poel devrait retrouver son rôle de poisson-pilote de son équipier Jasper Philipsen, le sprinteur d'Alpecin qui chassera une deuxième victoire cette année, après celle à Lille samedi.
La remontée vers l'extrême nord de la France est en effet dénuée de difficulté, hormis le Mont Cassel (2,3 km à 3,8 %), déjà escaladé lors de la 1ʳᵉ étape autour de Lille, mais qui ne devrait pas faire de différences, à une trentaine de kilomètres de l'arrivée à Dunkerque.
Philipsen, qui compte désormais 10 victoires d'étape dans le Tour – le deuxième meilleur total parmi les coureurs en activité derrière Tadej Pogacar (17) –, devra se méfier de ses principaux rivaux, revanchards.
L'Érythréen Biniam Girmay, lauréat du maillot vert l'an dernier, a été devancé sur la ligne à Lille, tandis que Jonathan Milan et Tim Merlier ont été victimes d'une bordure et n'ont pas pu disputer leur chance.
Comme samedi, le principal risque pour les coureurs résidera d'ailleurs dans les bordures, alors que des rafales de vent à 50 km/h sont attendues dans le final – où le soleil devrait en revanche faire sa réapparition. Il constituera aussi, avec les chutes, le principal piège à éviter pour les prétendants à la victoire finale, Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard ou encore Remco Evenepoel, qui a déjà été pris dans une bordure samedi.