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Pedersen remporte la 3e étape du Giro au sprint et reprend le maillot rose

Pedersen remporte la 3e étape du Giro au sprint et reprend le maillot rose
Pedersen remporte la 3e étape du Giro au sprint et reprend le maillot roseLUCA BETTINI/AFP
Le Danois Mads Pedersen a remporté au sprint la troisième étape du Tour d'Italie pour reprendre le maillot rose de leader dimanche à Vlore en Albanie.

Déjà vainqueur de la première étape vendredi, le coureur de Lidl-Trek a réglé un peloton d'une soixantaine de coureurs en l'absence de tous les principaux sprinteurs lâchés dans un long col aux deux-tiers de la course. Grâce aux bonifications, il reprend le maillot rose au Slovène Primoz Roglic qui est arrivé dans le peloton avec tous autres les favoris pour le général à l'issue d'une journée tranquille.

"Déjà deux victoires d'étape et de retour en rose, c'est exactement ce qu'on voulait ce matin", a souligné Pedersen qui ne comptait qu'une seconde de retard sur Roglic au général avant le départ de cette troisième étape. Le Danois, qui décroche la 52e victoire de sa carrière, a devancé au sprint le Néo-Zélandais Corbin Strong et le Vénézuélien Orluis Aular pour empocher les dix secondes de bonifications accordées au vainqueur d'étape.

Au classement général, il compte désormais neuf secondes d'avance sur Roglic et quatorze sur son coéquipier tchèque Mathias Vacek. L'Espagnol Juan Ayuso, considéré comme le principal rival de Roglic pour la victoire finale, est cinquième à 25 secondes. Pedersen va conserver le maillot de leader au moins jusqu'à mardi puisque le peloton du Giro, après ces trois premières étapes en Albanie, va rallier l'Italie lundi lors d'une journée consacrée au repos et au transfert.

La quatrième étape mardi entre Alberobello et Lecce est promise aux sprinteurs, une occasion pour des coureurs comme Olav Kooij de prendre leur revanche. Dimanche, ils ont tous été largués dans la longue montée de Llogarase (10,5 km à 7% de moyenne), y compris Wout Van Aert, loin de son meilleur niveau.

Pedersen a lui survécu grâce au gros travail de son équipe, à commencer par le grimpeur italien Giulio Ciccone, et sa propre forme, excellente. L'étape, seulement animée par une échappée, les efforts de Pello Bilbao et Lorenzo Fortunato dans le col et l'attaque d'une... chèvre sur le coureur néo-zélandais Dion Smith, a pour le reste été en-deçà des promesses.