"Cela sera un moment très spécial après la disparition du pape François, une disparition qui nous a tous touchés profondément", a déclaré lors d'une conférence de presse Umberto Cairo, le président du groupe RCS, propriétaire du Giro.
Pour la première fois de son histoire, le Tour d'Italie entrera dans le Vatican le 1ᵉʳ juin : le peloton traversera les Jardins et ressortira du plus petit État du monde par la Porte du Perugin, avant de rattraper les bords du Tibre pour son parcours désormais habituel dans la capitale italienne.
"Les négociations ont été difficiles, mais l'enthousiasme du pape François pour ce projet a permis d'ouvrir les portes", a rappelé Monseigneur Paul Tighe, le secrétaire du dicastère pour la Culture et l'Éducation.
La traversée du Vatican était initialement prévue dans le cadre du Jubilé, une "année sainte" organisée tous les 25 ans qui rassemblent des pèlerins du monde entier.
"Le pape François s'intéressait beaucoup au sport, c'est une façon de célébrer son souvenir, de lui rendre hommage, mais aussi de dire au nouveau pape d'être attentif à la réalité et à l'importance des liens entre l'Église et le sport", a poursuivi Monseigneur Paul Tighe.
La 108ᵉ édition du Giro débutera par trois étapes en Albanie, autre première dans son histoire. Elle se conclura par une étape de 143 kilomètres, a priori promise aux sprinteurs, au lendemain d'une redoutable étape dans les Alpes entre Verres et Sestrières qui pourrait être décisive pour la victoire finale.
Le tenant du titre, le Slovéne Tadej Pogacar, ne sera pas cette année au départ, et aucun grandissime favori ne se dégage parmi les prétendants, comme son compatriote Primoz Roglic, le Belge Wout van Aert ou l'Espagnol Juan Ayuso.