"Bien sûr, j'espère garder le maillot jaune. Ça va être l'objectif. On va aller 'full-gas'. Mais je ne sais pas comment je vais me réveiller demain. Peut-être (que) je serai mort. On verra", a déclaré le jeune coureur de 21 ans lors d'une conférence de presse tenue entièrement en français.
"Ma mère est professeure de français. Quand j'étais petit, on allait dans les Pyrénées pour voir le Tour de France. J'ai aussi fait un échange scolaire à Grenoble. J'ai perdu un peu, car maintenant, je parle plus anglais. Donc merci les gars pour cette conférence en français", a-t-il expliqué après la "plus grande victoire" de sa carrière.
"C'est incroyable, ici, c'est la Champions League. Mais je savais que les 10 derniers kilomètres étaient bons pour moi. Je suis un bon rouleur. Je savais que si j'avais 10 mètres d'avance, je pouvais le faire", a-t-il dit.
Champion du monde espoirs du chrono en septembre dernier, il pense avoir les armes pour défendre ses chances mercredi face à des coureurs comme Remco Evenepoel, "une inspiration" pour lui.
Après, il se sait trop limité pour la haute montagne qui sera au programme en fin de semaine. "Je pense que je peux monter, mais pas ici, pas avec les grands noms en face."
"Gagner une étape était mon objectif. J'ai sacrifié un peu les autres courses depuis Paris-Nice. Et quand on a fait la reconnaissance de la course, j'ai vu que cette étape pouvait me convenir. Mais tu ne penses pas pouvoir gagner quand tu es dans une échappée avec Mathieu Van Der Poel. C'est incroyable."