Après la Flèche Wallonne au printemps, puis le Tour de République tchèque et la Clasica San Sebastian cet été, Hirschi décroche une nouvelle victoire cette saison, à un mois des championnats du monde qui se dérouleront "à domicile", à Zurich.
Aux avant-postes tout au long de l'étape, le Suisse âgé de 26 ans a forcé la décision dans le final et conservé quelques mètres d'avance sur le peloton, où le Français de la Soudal Quick-Step, Paul Magnier, a réglé le sprint devant le Danois Magnus Cort Nielsen.
Sur les 60 derniers kilomètres, "il y avait beaucoup de coureurs qui avaient le même niveau, on était tous très forts et personne n'était supérieur aux autres", a raconté Hirschi. "Dans la dernière montée, je me suis dit que c'était ma dernière chance de partir et de gagner. J'ai réussi à faire un petit écart et je savais qu'après j'allais avoir le vent dans le dos", a-t-il ajouté.
Après une échappée en début de course composée du Danois Christopher Jensen (Jayco Alula) et du Suisse Silvan Sillier (Alpecin Deceuninck), qui a compté plus de 10 minutes d'avance, les choses sérieuses ont commencé à la jonction avec le peloton, à 60 km de la ligne.
Les attaques se sont multipliées et les Français ont tout fait pour garder le trophée après la victoire l'an dernier de Valentin Madouas, le médaillé d'argent des JO de Paris.
Benoît Cosnefroy (Decathlon-AG2R), vainqueur en 2021, Julian Alaphilippe (Soudal-Quick Step), qui avait été son dauphin cette année-là, ou encore Romain Grégoire (Groupama-FDJ), récent 4ᵉ du Tour de Pologne, ont lancé des banderilles, de même que le champion de Belgique, Arnaud de Lie (Lotto Dstiny), finalement 4ᵉ. Mais c'est bien Hirschi, futur coéquipier d'Alaphilippe au sein de l'équipe Tudor la saison prochaine, qui a su être le plus patient pour placer l'offensive victorieuse.