Clermont Foot affiche ses ambitions. A l'aube de la première journée de Ligue 1, les Auvergnats affichent une confiance en leur nouvel effectif bien étoffé pour la saison à venir. Après avoir fini à la 8e place l'an dernier, devant Nice et après Lyon, le club veut se parfaire et poursuivre sa route sur le chemin du succès.
Pour ce faire, il pourra compter sur ses nouvelles recrues. Yoël Armougom, Andy Pelmard et Maximiliano Caufriez ont d'abord été choisis pour renforcer la défense qui a encaissé 49 buts la saison dernière. A cela s'ajoute Habib Keïta, renfort au milieu de terrain. Celui-ci apportera de la profondeur dans le groupe et une expérience importante.
Après le départ de Saîf-Eddine Khaoui, Bilal Boutobba, auteur d'une belle saison dernière à Niort (11 buts et 5 passes en 35 matches de Ligue 2), doit reprendre le flambeau et offrir les meilleures réalisations à son équipe.
Massamba Ndiaye et Théo Borne quant à eux tenteront de concurrencer Mory Diaw qui sort d'une belle première saison en Ligue 1.
Avancer... et viser l'Europe ?
Les Auvergnats n'ont jamais autant dépassé : 7,7 millions d'euros. Une goutte d'eau pour certains clubs mais un vrai témoignage de leur volonté réelle d'user des bons réseaux pour recruter malin et, le cas échéant, s'assurer de belles bascules comme ce fut le cas avec Mohamed Bayo, parti pour 14M€ à Lille l'an dernier. Le calendrier a prévu une entrée en matière de choix puisque Clermont débutera la saison face à un Monaco aussi vexé que revanchard. Un défi d'envergure d'entrée de jeu mais, après tout, quoi de mieux qu'un challenge pour se surpasser d'emblée ?
Pascal Gastien et sa philosophie de jeu entreront également dans l'équation, en espérant qu'elle tombe aussi juste qu'en 2022-2023. L'entraîneur emblématique devrait décider de toujours se concentrer sur un jeu actif et rapide, tout en bétonnant un peu plus l'arrière de son équipe pour encaisser moins de buts. Une tactique qui s'est déjà avérée payante l'an passé et qui a pris en défaut de nombreux adversaires. Désormais attendus, les Clermontois doivent confirmer, voire franchir un pallier. Jusqu'à lutter pour l'Europe ?