Carlos Soler, une erreur de casting sur toute la ligne pour le PSG ?

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Carlos Soler, une erreur de casting sur toute la ligne pour le PSG ?
Carlos Soler, une erreur de casting sur toute la ligne pour le PSG ?
Carlos Soler, une erreur de casting sur toute la ligne pour le PSG ?Profimedia
Arrivé fin août au PSG, Carlos Soler devait être la doublure de Neymar. Une erreur ontologique qui laisse à supposer qu'au-delà de l'opportunité de marché, le PSG n'a pas planifié l'arrivée du milieu de terrain qui, même assigné au milieu de terrain, ne parvient pas à s'imposer dans le jeu.

Carlos Soler en doublure de Neymar, vraiment ? Il fallait avoir vu bien peu de matches du Valencia CF pour imaginer l'international espagnol endosser un tel rôle, à moins que son débordement sur Jordi Alba en finale de la Copa del Rey en 2019 ait suffi à convaincre toute la cellule de recrutement. Dès le départ, la venue du joueur a posé question et suscité les doutes. Pur milieu de terrain qui a évolué à plusieurs postes et donc doté d'une polyvalence certaine pour évoluer principalement dans un 4-4-2 mais aussi capable d'une belle projection en 4-3-3 comme il l'a prouvé avec la Roja, Soler est un intérieur typique espagnol, beaucoup plus axé sur la passe que sur le dribble. 

Une opportunité de marché mal planifiée

Envisager le Valencien dans la ligne d'attaque laisse dubitatif quant à l'étude réalisée sur le joueur. Rien d'étonnant de voir le PSG s'activer fin janvier pour tenter d'attirer un ailier avant le buzzer, d'autant que Pablo Sarabia est parti à Wolverhampton. Soler ne fait pas l'affaire, tout simplement car il a été imaginé à un poste qui n'est pas le sien. À 18M€, c'était une opportunité de marché mais elle a été irréfléchie, aussi bien pour le PSG que pour le joueur lui-même, pisté par l'Atlético de Madrid, et qui aurait pu prétendre à une place de titulaire avec l'Espagne lors du Mondial s'il était resté dans son club formateur, où il a obstinément refusé de prolonger, ou chez les Colchoneros. 

Le problème, c'est que même quand il est reculé d'un cran sur le terrain, Soler oscille entre le neutre et le mauvais. A 26 ans, lui qui voulait voir plus haut que le Valencia CF paye pour apprendre, avec une attention accrue. La pression de Mestalla n'est pas simple à gérer mais, en tant que canterano, il a toujours eu l'appui du public et a bénéficié de beaucoup de mansuétude. Or Soler n'a plus l'étiquette du petit gars qui a franchi toutes les étapes pour porter le maillot de son club de coeur et qui on peut pardonner des sorties quelconques.

Au PSG, Soler apprend à ne plus être un titulaire indiscutable et aussi à être très critiqué. Il savait où il atterrissait. Le voilà donc à disputer des bouts de matches ou à être titularisé dans des matches contre des clubs de bas de tableau. Et la seule fois où il a débuté dans un choc, contre Lens (défaite 2-1), c'était dans une position de meneur de jeu avancé où il a frisé l'exécrable. Peu de rythme, peu d'influence (2 buts, 1 passe décisive, 0,1 dribble et 0,5 passe clef par match en moyenne en Ligue 1 selon whoscored) dans le jeu et peu de satisfaction. Bref, c'est un échec. 

L'an pire du milieu 

Pour autant, Soler n'est assurément pas la seule faillite du recrutement parisien. Toutes les recrues de l'été au milieu déçoivent. Vitinha devait révolutionner l'entrejeu à côté de Marco Verratti, c'est encore loin d'être le cas. Fabián Ruíz ne manque pas spécialement à Naples et n'est guère transcendant en France. Renato Sanches enfin n'a aucun impact, alors que Christophe Galtier et Luis Campos ont longtemps réclamé la venue d'un des hommes de base du LOSC lors de la conquête du titre en 2021. 

Dans une équipe où le trio de devant défend peu (voire pas du tout) et ne court pas suffisamment, Soler ne parvient pas à sortir de sa zone de confort, à se sacrifier, lui qui était au centre du jeu à Valencia, surtout depuis le départ de Dani Parejo en 2020. Tenir le jeu à Mestalla qui vivote en Liga n'est pas le même boulot que de faire la maille au PSG. Les échéances à venir ne sont pas un 1/4 de Copa del Rey mais un 1/8 de finale de Ligue des Champions contre le Bayern. Sa courbe de performance est telle que Warren Zaïre-Emery, un Titi de 16 ans qui est perçu par les supporters parisiens comme Soler l'était par les Valencianistas. 

Alors que le PSG a commencé 2023 au ralenti avec 4 points pris sur 12 en Ligue 1, les difficultés au milieu se font ressentir plus que jamais. Soler n'a plus beaucoup de temps pour gagner sa place contre le club bavarois et essayer de démontrer sa valeur. Dans le cas contraire, difficile de l'imaginer dans la continuité au PSG. Un destin qu'il ne serait pas le premier à vivre au cours des dernières saisons. 

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