"À Monte-Carlo, j'ai joué avec lui pour la première fois et j'ai quitté le court stupéfait. Je savais qu'il avait un très bon niveau, mais j'ai été stupéfait par la force, le physique, le niveau qu'Arthur peut atteindre", a détaillé Alcaraz en conférence de presse d'avant-tournoi à Barcelone, où il entrera en lice mardi.
Opposé au Français, classé 14ᵉ mondial depuis ce lundi, pour une place dans le dernier carré vendredi dernier, Alcaraz a concédé la première manche 6-4, avant de renverser Fils 7-5, 6-3 dans les deux sets suivants.
Il a ensuite battu son compatriote Alejandro Davidovich Fokina (30ᵉ) et l'Italien Lorenzo Musetti (11ᵉ) pour décrocher son 18ᵉ titre à seulement 21 ans. "Nous sommes à une époque où il y a un très large éventail de joueurs qui peuvent faire de grandes choses, même les jeunes joueurs", a-t-il poursuivi.
En délicatesse avant son titre à Monte-Carlo, avec notamment une élimination prématurée à Miami, Alcaraz en a également profité pour répondre aux critiques.
"C'est vrai que j'ai peut-être eu des résultats insuffisants pour certaines personnes et même pour moi", a-t-il admis tout en estimant qu'il était "facile de parler" pour ses détracteurs.
"J'ai gagné beaucoup de confiance à Monte-Carlo", a poursuivi Alcaraz. Il affrontera mardi l'Américain Ethan Quinn (126ᵉ) dans un tournoi qu'il a déjà remporté à deux reprises (2022, 2023).