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"Ça représente beaucoup pour le continent africain: maintenant, on voit que l'Afrique existe sur la carte du sprint, il fallait que le message soit clair et net", a déclaré le jeune sprinteur (21 ans), couronné dès ses premiers JO. "C'est vraiment extraordinaire pour moi d'être champion olympique".
Avant lui, le Namibien Frankie Fredericks a été double médaillé olympique du 200 m, mais à chaque fois en argent, en 1992 et 1996.
Pourquoi le sprint africain a dû attendre 2024 pour se parer d'or olympique sur 200 m ? "Ça n'a pas pris longtemps. On attendait juste que j'arrive !, a souri Tebogo. J'étais vraiment étonné quand j'ai franchi la ligne. J'ai vu que j'étais devant avec Kenneth Bednarek et je n'ai pas vu Noah Lyles sur ma gauche. D'habitude, il a un super virage, comme aux Championnats du monde l'année dernière. Je l'ai gardé en tête et je me suis entraîné sur ça chaque jour jusqu'à m'y épuiser et le parfaire autant que possible".
L'athlète botswanais, premier champion olympique de l'histoire de son pays, a couru avec sur ses pointes "la date de naissance" de sa mère décédée il y a quelques mois, "pour pouvoir la sentir avec moi dans tout ce que je traverse. J'ai dû en faire abstraction et me concentrer sur la compétition. Si je n'avais pas eu mon équipe autour de moi, je ne serais pas aux JO".