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"Bien sûr qu'on voulait Martin Fourcade", assure Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez le 15 janvier dernier.
Laurent Wauquiez le 15 janvier dernier.ALEX MARTIN/AFP
"Bien sûr qu'on voulait Martin Fourcade", a assuré ce mardi Laurent Wauquiez, en estimant qu'il y avait "une part d'aspect personnel" dans le choix de l'ancien biathlète de renoncer à la présidence du comité d'organisation des JO 2030.

"J'étais encore en lien avec Martin avant-hier. On s'est vus tous les deux il y a 15 jours. Et pour nous, tous les signaux étaient au vert. Après, je respecte la décision de Martin", a déclaré l'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) sur BFM-TV.

Malgré le soutien du mouvement sportif et de l'État, Fourcade, qu'Emmanuel Macron avait qualifié de "Tony Estanguet des montagnes", a jeté l'éponge lundi "pour ne pas sacrifier" ses "convictions" après des mois de "désaccords" avec les régions Aura et Paca.

"S'occuper des JO, c'est très engageant. Et dans sa décision, il y a une part d'aspect personnel que je respecte, a estimé Wauquiez. Martin est très attaché à son équilibre personnel. Et c'est bien, parce que je sais trop les sacrifices que ça peut représenter de faire ce genre de mission. Il y avait des aspects de conviction sur ce qu'il voulait pour les JO. Et il y avait des aspects personnels."

"Maintenant, j'espère qu'il sera avec nous. Et ce que je veux surtout, c'est que dans ces JO, la star ce soient les Alpes françaises", a conclu le président du groupe des députés LR à l'Assemblée.

Plusieurs sources au sein du gouvernement et du mouvement olympique avaient confié ces derniers mois à l'AFP que Martin Fourcade n'avait pas les faveurs de Laurent Wauquiez.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier, a de son côté réagi vigoureusement dès lundi en déclarant que le retrait de Fourcade était "un bol d'oxygène" et que le multiple champion olympique était "un solitaire qui ne peut pas travailler en collectif".