C'est ce qui s'appelle redescendre de son nuage. Cinq jours après avoir renversé le double champion en titre, l'Efes Istanbul, à domicile avec une attaque tout feu tout flamme (95-92), Monaco a subi un contrecoup en perdant en Israël contre le Maccabi Tel Aviv (78-70), après avoir gaspillé un avantage de 19 points à la 17e minute (40-21). Limitée à 30 points par la suite, la Roca Team a laissé filer une opportunité immense de devenir co-leader de l'Euroligue avec Fenerbahçe, Alba Berlin, Baskonia et l'Olympiakos.
Monaco favori
Nouveau déplacement, nouveau pays. Cette fois en Grèce, pour défier le Panathinaikos. Le Trifýlli sort d'une performance totalement ratée, balayé par l'ALBA Berlin (94-65) avec un Luke Sikma impérial et frisant le triple-double (16 points, 15 rebonds, 6 passes décisives).
C'est l'heure du rebond pour Georgios Papagiannis et ses coéquipiers. Mais c'est la Roca Team qui s'avance en favori pour les retrouvailles de Dejan Radonjic et Sasa Obradovic, coéquipiers lorsqu'ils évoluaient au Budućnost Podgorica en 2000-2001 ainsi que de Paris Lee, passé au PAO lors de l'intersaison.
En effet, la saison dernière, les Monégasques ont remporté les deux affrontements, dans une campagne loupée dans les grandes largeurs par le sextuple champion d'Europe avec à peine 9 victoires en 28 matches.
Mike James en parquet conquis
Dimanche, sur le Court Philippe-Chatrier de Roland-Garros, l'AS Monaco a attendu les derniers instants de la rencontre pour venir à bout du Paris Basketball (95-91). De quoi redonner de l'élan avant le diptyque grec puisque, après le Panathinaikos, ce sera au tour de l'Olympiakos de défier son adversaire lors des quarts de finale de la précédente édition.
Mike James, auteur d'une performance maousse en BetClic Elite (29 points, 7 rebonds et 9 passes en 32 minutes) ne sera pas en quête de repère au Nikos Galis Olympic Indoor Hall. L'Américain a porté le maillot du PAO en deux occasions entre 2016 et 2018, après un intermède en NBA (Suns puis Pelicans). Membre de l'équipe qui a fait le doublé coupe-championnat en 2017, James sort d'une saison européenne solide sur le Rocher avec une moyenne de 16,4 points, 3,2 rebonds, 5,8 passes et 18,1 d'évaluation. Son début de campagne 2022-2023 est du même acabit : 20 points, 3,3 rebonds, 4 passes et 20,7 d'évaluation.
De quoi arriver en confiance à Athènes, car le Panathinaikos encaisse une moyenne de 80 points lors des 3 premiers matches. Mais pour cela, il faudra gagner la bataille du rebond face à un client, en la personne de "Big George" Papagiannis (2,20m), le numéro 1 de la spécialité en Euroligue la saison dernière avec une moyenne de 8,2 prises.
