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NBA Weekly : Les Celtics montent en régime, le Heat en chute libre

Les Celtics sont lancés.
Les Celtics sont lancés.Maddie Meyer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP / Flashscore
Dans le cadre de la rubrique hebdomadaire de Flashscore, nous revenons sur les faits marquants des sept derniers jours en NBA. Sentant l'odeur des playoffs, les Celtics ont sacrément accéléré dernièrement, alors que le Heat coule à pic.

L'équipe de la semaine

Les Boston Celtics ont visiblement senti l'odeur du sang. On se posait des questions durant la saison sur la motivation de cette équipe après avoir raflé le titre la saison passée. Boston traversait sa saison sans encombres, calé en deuxième place à l'Est, et semblait disposé à laisser les Cavaliers assurer le first seed sans que cela ne pose de problèmes.

La vitesse supérieure.
La vitesse supérieure.Flashscore

Mais depuis un mois, l'équipe s'est mise en mode playoffs : les C's ont gagné 10 de leurs 11 derniers matchs, et 16 de leurs 20 derniers ! À tour de rôle, Jayson Tatum et Jaylen Brown multiplient les bonnes perfs, le backcourt Jrue Holiday - Derrick White est toujours un cauchemar pour les extérieurs adverses, et Kristaps Porzingis est de retour pour compléter le fameux death starting five, qui arrivera en playoffs sur une belle dynamique. Et vu l'effondrement récent de Cleveland, il n'est pas interdit de les voir premiers de l'Est, encore. 

Les mauvais élèves de la semaine

Que se passe-t-il du côté du Miami Heat ? Certes, la franchise de South Beach a gagné la nuit dernière contre les Hornets, mais cette victoire a tout simplement mis fin à... une série de 10 défaites consécutives ! Depuis le départ dans la douleur de Jimmy Butler pour les Warriors début février, le bilan de la franchise est un piètre 6 victoires pour 18 défaites. 

Le départ de Buckets explique-t-il à lui seul cette mauvaise passe ? Tyler Herro, après une montée en puissance, a connu quelques trous d'air, mais c'est surtout le niveau de Bam Adebayo qui pose question. Leader de l'équipe sur le papier, le pivot souffle le chaud et le froid dans ses performances, et c'est toute l'équipe qui en pâtit. Au milieu du marasme, Andrew Wiggins commence à trouver ses marques, mais quoi qu'il en soit, le Heat disputera le play-in, et contrairement à 2023, cela ne devrait pas être le début d'un run de playoffs somptueux. Affaire à suivre...

Le joueur de la semaine

En parlant de play-in, les Chicago Bulls vont y faire leur apparition pour la troisième saison consécutive. Comme pour le Heat, il sera néanmoins difficile de viser mieux, mais ça va mieux dans l'Illinois, avec sept victoires sur les dix derniers matchs. Et si Josh Giddey s'affirme de plus en plus, une grande partie du mérite en revient à Coby White.

Voilà 12 matchs que le guard n'est pas descendu en dessous des 20 points. Et il vient même d'enchaîner un match à 35 points contre les Kings, et un à 36 face aux Lakers ! Pour deux victoires, comme quoi il a de l'impact sur une équipe qui est cependant bien trop tendre pour viser quoi que ce soit. Mais alors que ce sera sans doute l'heure des choix à l'intersaison, White s'affirme toujours plus comme le futur de sa franchise. 

L'action de la semaine

Contrairement à la saison dernière, Tyrese Haliburton ne terminera pas meilleur passeur de la NBA, une récompense qui va échoir à Trae Young. Mais le meneur des Indiana Pacers régale toujours ses coéquipiers. Comme sur ce alley oop du logo en direction de Obi Toppin, toujours aussi spectaculaire lui aussi, pour une des actions de la saison, sans nul doute.

L'histoire de la semaine

C'est aussi pour ce genre d'histoires qu'on aime la NBA. Joe Ingles est une figure de la NBA, un vétéran qui est entré dans sa 11ème saison. Mais il n'est à l'heure actuelle qu'un joueur de complément dans la rotation des Minnesota Timberwolves, pour preuve ses 18 apparitions seulement cette saison. Père de famille, l'un de ses trois enfants est autiste, et pour la première fois, il a assisté à un match NBA voilà peu. Un match durant lequel l'Australien n'est pas entré en jeu...

Une histoire qui a touché le coach des Wolves, Chris Finch. Quand son fils est revenu pour assister au match contre les New Orleans Pelicans, pas question de revivre le même scénario : le coach de Minnesota a mis Joe Ingles titulaire. Certes, il n'a joué que six minutes dans le match, mais dans une période intense où les Wolves jouent leur place en playoffs, voilà un geste qui méritait d'être salué.