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Les gagnants et les perdants de la NBA trade deadline 2025

C'est toujours surprenant, mais Luka Dončić est bien un Laker.
C'est toujours surprenant, mais Luka Dončić est bien un Laker. Patrick T. Fallon / AFP

La NBA Trade Deadline est officiellement terminée depuis 21h00. Le moment de faire le bilan pour voir qui a réussi les meilleurs ajustements, avec forcément la Californie en tête d'affiche.

Les gagnants

Los Angeles Lakers : LA s'est vu offrir sur un plateau d'argent un des meilleurs joueurs du monde. Luka Dončić est un Purple & Gold, de quoi ravir tous les fans, et faire en outre une splendide opération marketing (le maillot de Luka Magic est déjà en rupture de stock). Et comme si cela ne suffisait pas, les Lakers sont allés chercher Mark Williams, un pivot en pleine ascension pour devenir partenaire de pick'n'roll du Slovène. Il demeure des interrogations défensives légitimes après le départ d'Anthony Davis, mais Los Angeles n'a pas eu à lâcher Austin Reaves où à trop sacrifier sa profondeur d'effectif. Du bon boulot. 

L'analyse du trade de Luka Dončić ici

Golden State Warriors : Steph Curry est le meilleur joueur de l'histoire de la franchise, et il a été clair : il veut jouer pour la gagne jusqu'au bout de sa carrière. Il fallait agir, les Warriors ont fait l'effort pour aller chercher Jimmy Butler, et l'ont immédiatement prolongé pour deux saisons. De quoi promettre une bagarre et la possibilité d'offrir à sa star la fin qu'il mérite. Alors que la saison semblait partie pour être décevante, le coup de fouet peut être salutaire. Même si financièrement, c'est une autre histoire (mais ça n'a jamais dérangé le propriétaire de payer la luxury tax).

Miami Heat : en parlant de Jimmy Butler... Ce dernier a rythmé la période récente à Miami. Déclarations tapageuses coincées entre deux suspensions, Buckets a soufflé le chaud et le froid, indiquant soit-disant qu'il pouvait rester, mais cela semblait inéluctable. Et se débarrasser de son plus gros salaire et élément toxique, c'est forcément une réussite, avec en plus quelques assets intéressants. 

San Antonio Spurs : ce n'est que l'année 2 de Victor Wembanyama, mais la franchise lui a déjà trouvé un lieutenant de choix en la personne de De'Aaron Fox. Un trade qui n'a que peu coûté aux Texans, et surtout aucun de leurs réels espoirs. Un sacré step up qui pourrait déjà être visible dès cette fin de saison.

Toronto Raptors : La saison passée, la franchise a tourné la page des derniers vestiges du titre 2019. Désormais, elle a récupéré moults joueurs de qualité, le dernier en date étant Brandon Ingram pour un bien faible coût. Désormais en possession d'un starting five aguicheur sur le papier, l'équipe canadienne sera à suivre de près la saison prochaine.

Sacré cinq.
Sacré cinq.SportsCenter

Cleveland Cavaliers : on attendait pas forcément de mouvement chez la meilleure équipe actuelle de l'Est. Pourtant, les Cavs sont allés chercher De'Andre Hunter à Atlanta sans rien lâcher d'extraordinaire en retour. Mieux, ils économisent du salaire, et passent sous le seuil de la luxury tax. Impeccable. Et inhabituel pour une équipe dans une telle situation. 

Les perdants

Dallas Mavericks : On peut dire que récupérer Anthony Davis reste une belle contrepartie. On peut dire que la défense s'est améliorée. On peut dire que le starting five semble complémentaire. On peut dire que les finances sont sauves pour le futur. Mais cela n'efface pas l'information principale de cette trade deadline : Dallas s'est débarrassé en catimini d'un des 5 meilleurs joueurs de la planète, Luka Dončić. C'est un move perdant, quoi qu'il arrive. 

Phoenix Suns : point positif, Jusuf Nurkić n'est plus là. Point négatif : cela a coûté un first pick, l'effectif est toujours inadéquat pour jouer quoi que ce soit, les rumeurs ont fragilisé le vestiaire, la situation financière reste impossible. La saison est sans doute gâchée pour les Suns, mais cela devient une bien désagréable habitude. Quand on repense aux déclarations du propriétaire en début de saison...

Philadelphia 76ers : La franchise est allée chercher cet été Paul George pour épauler Joel Embiid et Tyrese Maxey. Un trio qui coûte plus de 135 millions cette saison... et qui risque de ne pas aller en playoffs. Mais aucune décision de prise, des moves mineurs, un first pick parti à Washington sans qu'on sache pourquoi... Raté de A à Z, comme leur saison. 

Charlotte Hornets : plus de Nick Richards, plus de Mark Williams. Deux pivots prometteurs, tous les deux partis. L'effectif ne ressemble plus à rien, on ne sait pas où va l'équipe. Et le franchise player LaMelo Ball est encore blessé, tout comme son lieutenant Brandon Miller. Aucune perspective réjouissante pour les fans, et ça fait longtemps que ça dure...

Chicago Bulls : c'est une franchise mythique, c'est un des plus gros marchés de la NBA. Pourtant, voilà plusieurs saisons que c'est devenu l'archétype d'une équipe du ventre mou de la ligue. Alors oui, les Bulls se sont débarrassé du contrat pesant de Zach LaVine (dont ils étaient eux-mêmes à l'origine) mais pour récupérer foule de joueurs de seconde zone... et leur propre first pick de draft. Encore une sortie au playin qui s'annonce...