Le Thunder veut "gagner chaque minute", dit le Belge Mitchell

Ajay Mitchell cette saison.
Ajay Mitchell cette saison.JOSHUA GATELEY / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

Champion NBA en titre et leader implacable depuis le début de saison, le Thunder d'Oklahoma City veut "gagner chaque minute" de jeu, a dit ce vendredi à l'AFP le Belge Ajay Mitchell, révélation du début de saison.

Après la finale remportée face aux Indiana Pacers au mois de juin, le Thunder semble plus fort que jamais avec un début de saison record (24 victoires - 1 défaite) et de nombreuses raclées distribuées, comme face à Phoenix mercredi 138 à 89.

Pour sa deuxième saison NBA, le Belge Ajay Mitchell (23 ans) a pris une nouvelle épaisseur, profitant notamment de la blessure de Jalen Williams, pour inscrire désormais 14,2 points par match pour 26 minutes de jeu en moyenne (6,5 pts en 16 min la saison passée).

"Je suis très content de la façon dont on joue, et je pense qu'on a une équipe qui est vraiment concentrée sur le fait de devenir meilleure chaque jour, sans penser aux records qu'on pourrait battre. On est vraiment concentrés sur le prochain match, c'est ça notre mentalité", a-t-il expliqué vendredi à Las Vegas, à la veille de la demi-finale de Coupe NBA contre les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama, son ancien coéquipier chez les jeunes à Nanterre.

Mitchell a tout de même souligné "l'honneur" d'égaler le début de saison record des Golden State Warriors de 2015-2016, sur la route de la meilleure saison régulière de l'histoire (73-9).

Même quand ils possèdent une avance confortable, les joueurs du Thunder continuent d'appuyer face à des adversaires usés par leur défense de fer.

"Notre mentalité, c'est la même à chaque match, on joue pendant 48 minutes. Peu importe qui est sur le terrain, on se donne à fond et on essaye de gagner chaque minute (...) Et on a tellement de bons joueurs dans cette équipe que chaque fois que tu as une opportunité d'être sur le terrain, tu as envie de prouver des choses, tout en restant dans un cadre collectif."

Monté dans la hiérarchie (7e temps de jeu moyen de l'effectif), l'international belge attribue sa progression à sa "mentalité".

"Après une saison en NBA, j'étais un peu plus à l'aise. C'est aussi le travail qu'il y a eu pendant l'intersaison, et cette envie de prouver que je fais partie de cette équipe, que je mérite d'être sur le terrain."

Leader de l'équipe, le MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander montre l'exemple au quotidien, assure Mitchell.

"Shai, quand on le voit à l'entraînement, on a l'impression que c'est lui qui a envie d'intégrer l'équipe. Ca pousse tout le monde à vouloir faire la même chose", sourit-il.