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Draft NBA: les Français de retour dans l'ombre des Etats-Unis et de Cooper Flagg

Le basketball français retournera lors de la draft NBA dans l'ombre des Américains et de leur joyau Cooper Flagg.
Le basketball français retournera lors de la draft NBA dans l'ombre des Américains et de leur joyau Cooper Flagg.Photo par JAMIE SQUIRE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Après deux cuvées exceptionnelles et les premières places de Victor Wembanyama puis Zaccharie Risacher, le basketball français retournera lors de la draft NBA dans l'ombre des Américains et de leur joyau Cooper Flagg, dans la nuit de mercredi à jeudi à New York (20h00 locales, 02h00 françaises).

Comme pour "Wemby" en 2023, il n'y aura aucun suspense au Barclays Center de Brooklyn : Adam Silver, le commissionnaire de la ligue nord-américaine, enverra Flagg comme "first pick" (premier choix) aux Dallas Mavericks.

Un sacré coup de pouce du destin pour la franchise texane qui, quelques mois après avoir transféré à la surprise générale la superstar Luka Dončić (aux Lakers), a hérité mi-mai du premier choix malgré de faibles probabilités.

Et pas n'importe lequel, tant l'ailier-fort ou ailier (18 ans, 2,06 m) de la prestigieuse université de Duke est vu aux États-Unis comme l'un des plus grands talents de ces dernières années.

Les regards français seront également tournés vers trois joueurs qui ont été invités par la NBA sur place dans la "green room", privilège accordé à une vingtaine de joueurs.

Noa Essengue (18 ans), également ailier ou ailier-fort d'environ 2,06 m, est annoncé aux alentours de la dixième place après une solide saison à Ulm en Allemagne, où il s'est exilé comme avant lui Kilian Hayes (7e choix de la draft 2020) et Pacôme Dadiet (25e l'an dernier).

Essengue en chef de file 

Doté d'une grande envergure, mobile pour sa taille et très bon défenseur, mais très perfectible au tir, il avait impressionné les recruteurs américains lors d'un match avec Ulm contre Portland (20 pts et 8 rebonds) en octobre, juste avant de fêter ses deux premières sélections en équipe de France.

Moins d'un an en arrière, Nolan Traoré était promis au top 10, voire mieux, après des débuts tonitruants chez les professionnels au printemps 2024 avec Saint-Quentin.

Mais le meneur de 19 ans (1,92 m), au premier pas dévastateur rappelant Tony Parker, est désormais projeté vers le 15e voire 20e rang. Après une première saison complète en dents de scie, même s'il l'a bien finie et a répondu présent dans les grands rendez-vous (20 pts contre Paris en Leaders Cup comme contre Galatasaray en play-in de Ligue des champions).

Le pivot alsacien de l'Olimpija Ljubljana Joan Beringer (18 ans, 2,10 m) est annoncé dans les mêmes eaux après avoir connu une ascension météorique puisqu'il a découvert la balle orange il y a seulement quatre ans après avoir abandonné le football, car devenu trop grand.

Autre pivot, mais capable de s'écarter et de tirer à 3 pts, Maxime Raynaud (2,15 m, 22 ans) est lui plutôt annoncé en fin de premier tour après une saison en double-double à l'université de Stanford (20,2 pts et 10,6 rbds), alors que l'ailier-fort Noah Penda (2,02 m, 20 ans), élu meilleur jeune joueur d'Elite avec Le Mans, devra lui peut-être attendre le second, jeudi.