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Après un Euro décevant, les Frenchies des Wizards veulent faire progresser leur équipe

Alexandre Sarr lors du Media Day lundi.
Alexandre Sarr lors du Media Day lundi.JESS RAPFOGEL/Getty Images via AFP

De retour d'un Euro qui a vu la France sortir en huitième de finale, les deux Français des Washington Wizards, Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr, sont de retour dans la capitale fédérale, avec la volonté de voir leur jeune équipe NBA passer un cap cette saison.

"Il y a encore beaucoup d'apprentissage, la plupart des joueurs sont jeunes, il nous faut apprendre et être patients", a reconnu Bilal Coulibaly à l'occasion de la journée média des Wizards, mais "il y a la possibilité de gagner plus que l'année dernière, que l'on soit plus sérieux".

La saison écoulée, la franchise de Washington a terminé avec le deuxième pire bilan de la ligue, devançant seulement le Jazz de l'Utah, mais montré des signes encourageants après le All-Star Game, remportant 12 de ses 18 victoires entre février et avril.

"On veut être capables d'être compétitifs cette saison, de jouer plus dur chaque soir, c'est l'objectif pour toute l'équipe. Tout le monde répète que nous sommes une équipe jeune, et c'est vrai, mais je pense que tout le monde veut montrer de quoi nous sommes capables", a de son côté insisté Alexandre Sarr.

Cela devrait passer par une plus grande importance accordée à la défense, a souligné l'entraîneur de l'équipe, Brian Keefe. Mais surtout par "plus de concurrence entre les joueurs" alors que l'année dernière, les rookies, Sarr en tête, ont bénéficié de beaucoup de temps de jeu.

Même si les Wizards compteront cinq débutants cette saison, dont le prometteur arrière Tre Johnson, "je n'ai pas de titulaires en tête ni d'idée concernant la répartition des minutes pour cette saison", a assuré l'entraîneur, "nous arrivons au stade où la concurrence est importante" pour s'améliorer.

Cela devrait commencer dès le camp d'entraînement, qui débute mardi et auquel Coulibaly ne participera pas, car il récupère d'une déchirure ligamentaire contractée durant l'Euro.

"C'est frustrant", a déclaré le Français, qui a cependant passé son été à travailler afin de progresser et va "continuer" à le faire. "Je serai avec les gars", a dit celui qui fait déjà partie des plus anciens de l'effectif, à 21 ans et deux saisons en NBA.

Les blessures sont d'ailleurs la principale raison de l'élimination précoce des Bleus à l'Euro, a estimé l'ailier. "On a perdu plusieurs joueurs, c'était difficile de faire les ajustements nécessaires."

Malgré tout, même si "c'était forcément décevant", admet Sarr, "ça nous donne de l'expérience et la motivation pour la Coupe du monde (en 2027) puis les JO en 2028".