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En vue d'intégrer NBA Europe, l'ASVEL pourrait quitter l'Euroleague en fin de saison

Tony Parker et l'ASVEL visent NBA Europe.
Tony Parker et l'ASVEL visent NBA Europe.Dean Mouhtaropoulos GETTY IMAGES EUROPE Getty Images via AFP

Alors que NBA Europe est en cours de construction, l'ASVEL Lyon-Villeurbanne pourrait en faire partie et quitter l'Euroleague dès la fin de la saison.

Selon le quotidien Le Progrès, la saison prochaine, Lyon-Villeurbanne pourrait s'engager en BCL Ligue des champions, troisième compétition de club européenne, pour une saison avant d'aller intégrer la toute nouvelle NBA Europe, qui n'est pas officiellement annoncée, mais qui devrait prendre forme pour la saison 2027/2028.

Où va l'ASVEL ?

Une décision surprenante, puisque l'ASVEL est actionnaire de l'Euroleague, et, à ce titre, bénéficie d'une licence permanente dans la compétition, contrairement à Monaco par exemple. 

Encore plus surprenant, les 13 clubs actionnaires (Anadolu Efes, Barcelone, Baskonia, Bayern Munich, Fenerbahçe, LDLC ASVEL, Maccabi Tel-Aviv, Olimpia Milan, Olympiakos, Panathinaïkos, Real Madrid, Zalgiris Kaunas et CSKA Moscou) avaient en fin de saison 2023/2024 donné leur accord pour rester dans la compétition jusqu'en 2024, selon les informations de Basket News

L'ASVEL suit la voie tracée par Alba Berlin, qui a quitté l'Euroleague cette saison pour s'engager en Ligue des champions, et qui vise également le projet NBA Europe. Avant le début de saison, Paulius Motiejunas, le directeur de l'Euroleague, avait déclaré auprès de L'Équipe"Nous souhaitons qu'ils élèvent le niveau. Il y a des raisons à leur mauvaise passe, qui expliquent leurs soucis du moment, le conflit avec leur ancien sponsor (Skweek), et d'autres choses. Mais ils ont clairement besoin de trouver les moyens d'être compétitifs."

Président de l'ASVEL, Tony Parker est depuis longtemps annoncé comme un acteur important pour l'implantation de la NBA sur le Vieux Continent. Le ticket d'entrée pour NBA Europe est annoncé aux alentours de 500 millions d'euros, mais visiblement, cela n'empêche pas l'ASVEL de rêver plus grand.