Au milieu des visages fermés des Parisiens dans le vestiaire, quelques minutes après la troisième défaite contre le "Fener", 98-88 après prolongation à domicile, le meneur Américain a tenu à rappeler que les siens pouvaient garder "la tête haute".
"Bien sûr que nous sommes déçus. Mais dans l'ensemble, il n'y a pas beaucoup de raisons de l'être", a-t-il indiqué, bien que visiblement marqué. "On a écrit l'histoire avec ce club, avec ce groupe".
"Au début, tout le monde nous voyait dans les deux ou trois derniers, et désormais on se bat avec les meilleures équipes d'Europe. On doit être fiers de nous", a-t-il affirmé.
Pour sa toute première saison en Euroligue, le club de la capitale a en effet déjoué les pronostics en parvenant à atteindre d'emblée les quarts de finale. Mais la marche était un peu haute contre les Turcs, qui se sont imposés à trois reprises dans cette série au meilleur des cinq rencontres pour se qualifier pour le Final Four.
Les Parisiens "ont tout donné" pour aller tenter de décrocher un quatrième match, mais malgré une prolongation arrachée par Shorts (29 points, 4 passes), ils ont finalement craqué dans les dernières minutes.
L'Américain, qui découvrait également l'Euroligue à 27 ans, a aussi fait des étincelles, avec une moyenne 19 points inscrits et 7,4 passes. Alors il le dit lui-même, "une fois que vous avez commencé à jouer au top niveau vous en voulez forcément plus". Et "si vous demandez à n'importe qui ici, ils vous diront qu'ils veulent plus, aller au delà des quarts de finale. Mais il faut travailler".
Sera-t-il encore présent à Paris la saison prochaine pour y parvenir ? "Je ne sais pas, je suis pour le moment concentré sur l'équipe et la fin de saison", a-t-il commenté.