Baskonia 94-81 Paris Basket
Si Paris est toujours en tête de l'Euroleague, avec en prime un match en retard, il a récemment connu une série de 4 défaites d'affilée, et la fin de son run de 10 victoires consécutives dans la compétition en prime. Il était donc important de finir 2024 sur une bonne note, et profiter de ce déplacement chez une équipe de Baskonia guère en meilleure forme.
Et après un premier quart serré, Paris allait totalement retrouver ses vertus dans le deuxième. Un chef d'oeuvre remporté 31-13 avec une domination monstre au rebond, mais surtout, encore et toujours, une maestria collective impressionnante. À la pause, cinq joueurs avaient inscrit au moins six points, l'équipe frôlait les 50% à trois points, tout en ayant déjà cumulé 14 passes décisives ! Collectivement, Paris était largement au-dessus, ce qui lui valait de mener 41-57, avec déjà une belle option prise sur la victoire. Le tout sans oublier de faire le spectacle.
Mais après la pause, le duo Markus Howard - Chima Moneke allait enclencher la deuxième et porter littéralement Baskonia vers une remontée fantastique. Après avoir fissuré dans le troisième quart, Paris allait craquer dans le début de quatrième, les Basques prenant la tête à force de martyriser la défense visiteuse. La paire gagnante de Baskonia allait inscrire pas moins de 57 points en cumulé, et l'impression générale était que le Paris Basket n'était tout simplement pas ressorti des vestiaires. Une défaite avec des conséquences, Paris perdant la tête du classement, tout en étant désormais clairement dans le creux de la vague. Le début d'année 2025 s'annonce crucial.
Virtus Bologne 83-69 ASVEL
Contrairement à Paris, l'ASVEL avait trouvé son rythme, ayant enchaîné trois victoires consécutives dans cette compétition pour la première fois depuis une éternité. Terminer en fanfare était possible, à fortiori sur le parquet de Bologne, une équipe en train de passer à côté de sa campagne européenne, puisqu'avant-dernière au moment du coup d'envoi.
L'ASVEL se déplaçait donc avec des certitudes, qui ont totalement été balayées au terme d'un premier quart durant lequel les Lyonnais n'inscriront que 7 points ! Et ce début de match était traîné comme un boulet, les visiteurs passant d'une manière générale à côté de leur première période. Apocalyptiques à trois points (2/10), ils avaient déjà atteint les 10 turnovers à la pause et se voyaient logiquement menés 46-29, sans qu'on voit d'espoir réel de renverser la situation.
Sous la direction d'Achille Polonara, la Virtus n'avait plus qu'à maintenir la pression, chose finalement assez aisée, puisque hormis un Théo Maledon à la hauteur de son nouveau statut, personne ne relevait le gant à l'ASVEL. Bologne déroulait tranquillement son basket et terminait le travail à l'aide de ses tauliers, pour une victoire logique et une fin d'année ratée pour Lyon-Villeurbanne malgré un dernier baroud d'honneur. Dommage de conclure une belle série de la sorte.