Plus

Paris retrouve le chemin de la victoire en Euroleague, l'ASVEL sombre à domicile

Paris souffre mais gagne.
Paris souffre mais gagne.Veselinov/BETAPHOTO / Sipa Press / Profimedia
L'ASVEL a livré un non match absolu et s'est faite étriller dans sa salle par le Partizan, alors que le Paris Basket, accroché par l'Anadolu, a fini par arracher la décision pour interrompre sa mauvaise passe en Euroleague.

ASVEL Lyon-Villeurbanne 62-93 Partizan

L'ASVEL venait de signer une grosse performance en allant s'imposer chez l'Anadolu, de quoi relancer ses ambitions de playin. La réception du Partizan, une équipe au même bilan (9-11) et aux même ambitions, devait permettre de vérifier si cette équipe prometteuse mais irrégulière était capable d'enchaîner à domicile.

Problème, les Lyonnais allaient tout simplement prendre un déluge dans le premier quart : 31 points encaissés de la part d'une équipe serbe qui allait shooter à 6/7 à trois points ! Sterling Brown avait mis 11 points après 10 minutes, et l'ASVEL prenait l'eau, perdant bien trop de ballons, mais lançait une remontée grâce à son trio de guards. Paris Lee était notamment proactif pour ramener les siens à trois points, avant que les locaux ne craquent pour rentrer aux vestiaires avec 11 points de débours (34-45), soit le même écart qu'en fin de premier quart ! 

Et alors que le public de la LDLC Arena espérait un réveil, il allait assister à un naufrage. L'ASVEL allait totalement disparaitre après la pause, encaissant un horrible 29-9 dans le troisième quart qui en disait long sur le niveau des hommes de Pierric Poupet ce soir. On se croyait revenu deux ans en arrière. Derrière un Tyrique Jones étincelant, le Partizan avait fait du petit bois avec la défense lyonnaise, et s'en allait chercher un succès aussi mérité que logique. Un match sans pour l'ASVEL, qui devra rebondir dès jeudi soir, toujours à domicile. 

Paris Basket 88-84 Anadolu

Après la gloire connue durant la série de dix victoires consécutives en Euroleague et la première place, Paris était en train de sacrément manger son pain noir. Cinq défaites d'affilée, et une belle reculade au classement qui devait s'arrêter ce soir contre l'Anadolu. Plus facile à dire qu'à faire. 

Paris à peine favori.
Paris à peine favori.EnetPulse

Déterminés à sortir de leur mauvaise passe, les Parisiens ouvraient par un 7-0 histoire de donner le ton. Paris déroulait son jeu rapide et collectif, mais les problèmes de confiance refaisaient rapidement surface quand les Turcs grignotaient petit à petit leur retard, l'impact de Vincent Poirier étant toujours visible. Petit à petit, la digue parisienne se fissurait, à un tel point que l'Anadolu concluait sur un 9-0 pour virer en tête à la pause, et faire planer le spectre d'une nouvelle défaite (37-39). 

La bataille devenait alors somptueuse dans le troisième quart. Aux coups de boutoir de Shane Larkin et Elijah Bryant, Paris répondait collectif et retrouvait un semblant d'adresse tout en limitant enfin les pertes de balle. Mais impossible de se défaire de visiteurs accrocheurs. TJ Shorts prenait alors les choses en main, au shoot puis à la passe pour décaler Mikael Jantunen qui claquait le trois points de la victoire. Les Parisiens allaient trembler jusqu'au bout, mais allaient finir par interrompre leur mauvaise passe. Ils peuvent regarder vers l'avant pour tenter d'enchaîner contre le Maccabi jeudi.