ASVEL Lyon-Villeurbanne 94-89 Paris Basket
L'ASVEL était toujours dernière de l'Euroleague, mais avait remporté au forceps son dernier match contre l'Anadolu. De quoi espérer enfin lancer une série de victoires, mais Paris, qui s'était également relancé en Euroleague la semaine dernière, n'allait pas s'en laisser conter si facilement pour le dernier duel franco-français de la phase aller.
Le duel principal aura longtemps été celui entre Nadir Hifi et Glynn Watson Jr. Les deux gâchettes se livreront un affrontement homérique, terminant à 28 et 26 points, preuve de son intensité. Mais l'homme du moment côté ASVEL, c'est encore et toujours Nando De Colo. Le vétéran a rentré deux énormes shoots à trois points en fin de rencontre, pour enterrer les chances de Parisiens encore trop inconstants et en manque d'un vrai patron. L'ASVEL en profite et quitte provisoirement la dernière place, enchaînant deux succès en EuroLigue pour la première fois de la saison !
Barcelone 74-90 Monaco
Un choc, un vrai, entre deux équipes en forme, et candidates au Final Four. Une revanche, aussi, du dernier quart de finale d'Euroleague, remporté au bout du match 5 par les Monégasques. Tous les ingrédients étaient réunis pour voir un grand match ce soir au Palau. Mais l'incertitude venait de quelques absences majeures dans le camp espagnol.
Monaco était venu pour gagner, en particulier Mike James, qui chauffait rapidement et inscrivait 5 des 7 premiers points de son équipe, en plus de contribuer dans tous les compartiments du jeu. Alpha Diallo prenait le relais pour créer un premier écart, le jeu monégasque étant très plaisant, de quoi faire regretter de n'avoir que neuf points d'écart après un quart-temps. Mais Monaco ne s'arrêtait pas en si bon chemin, et faisait parler la richesse de son effectif. Nikola Mirotić passait à l'action avec sept points d'affilée, et l'écart montait à +17. Le moment du traditionnel relâchement de la Roca Team, qui ne durait heureusement pas, notamment parce que le Barça multipliait les pertes de balle. À la pause, Monaco avait les deux mains sur le volant (30-47).
Barcelone proposait cependant un autre visage au retour des vestiaires, et malgré l'impact de Kevarrius Hayes, l'écart commençait à fondre. Il fallait un trois points avec la faure de Mike James pour relancer la Roca, ce qui rendait fou Xavi Pascual, le coach du Barça se faisant expulser sur le coup. La dernière chance des locaux semblait être passée, mais Monaco renaclait à tuer le match. Et Youssoupha Fall faisait alors parler sa taille pour ramener les Blaugrana.
Heureusement, Kevin Punter passait à côté de son match, et malgré le gros numéro de Darío Brizuela, Barcelone rendait les armes finalement assez facilement. Et ce alors que Monaco n'a pas été un modèle de gestion de temps faible, comme trop souvent. Néanmoins, la victoire est au bout, sans jamais avoir été mis en danger : c'est la troisième d'affilée en Euroleague pour Monaco, en pleine bourre.