Premier affrontement franco-français de la saison en Euroleague. À la LDLC Arena, l'ASVEL Lyon-Villeurbanne, lanterne rouge, espérait profiter de l'occasion pour se relancer, bénéficiant en prime du grand retour de Thomas Heurtel pour cette rencontre. Néanmoins, Monaco, bien que souvent sur courant alternatif cette saison, restait le favori logique de cette rencontre.
Le match démarrait sur une très grosse Pace, mais avec peu de réussite au tir. Les deux équipes attaquaient la peinture sans relâche, la connexion Mike James - Daniel Theis maintenant Monaco dans le coup. Néanmoins, l'ASVEL semblait avoir la main, mais l'entrée du banc monégasque inversait totalement la dynamique avec un 8-0. Mais au final, l'adresse à trois points était désastreuse, et en fin de premier quart, on restait clairement sur notre faim (11-14).
Problème, le niveau baissait encore en début de deuxième quart. Bien trop de balles perdues, de mauvais choix en attaque, surtout pour l'ASVEL, qui restait muette pendant plus de trois minutes. Et Monaco n'avait de son côté pas attendu, faisant logiquement passer l'écart à deux chiffres, sans particulièrement briller, mais en étant la moins mauvaise des deux équipes, tout simplement. À la mi-temps, le score était apocalyptique (21-34), avec des locaux qui shootaient à 8/24 à deux points et 0/13 derrière l'arc !
L'ASVEL en dessous de tout
Et pourtant, l'ASVEL avait pris pas moins de 15 rebonds offensifs. Mais le retour sur le parquet allait être encore pire, avec une quantité astronomique de ballons perdus, et l'écart arrivait logiquement à +20. Dès lors, la rencontre devenait carrément déprimante, et l'ASVEL allait devoir attendre au total près de 29 minutes pour rentrer son premier tir à trois points, à la 18e tentative ! Mais bien évidemment, Monaco déroulait son basket pendant ce temps, et à 10 minutes de la fin, le match était terminé (40-64).
Que retenir d'une telle rencontre ? 23 pertes de balle, 2/25 à trois points : pas besoin d'aller chercher loin les raisons d'une telle déroute. L'ASVEL a été en dessous de tout, et égale la pire performance offensive de son histoire en Euroleague avec ses 52 points marqués. Monaco s'impose donc 52-84 et décroche sa septième victoire de la saison en Euroleague. Aucun problème pour la Roca Team, qui reste parmi les favoris de la compétition, et qui n'aura pas eu besoin de prouver quoi que ce soit ce soir.
