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Monaco étrille le Fenerbahçe sur son parquet et passe deuxième de l'Euroleague

Élie Okobo et Monaco souverains en Turquie.
Élie Okobo et Monaco souverains en Turquie.Stefanos Kyriazis / Zuma Press / Profimedia
Convaincant de bout en bout, Monaco a délivré une superbe prestation sur le parquet du Fenerbahçe et repart avec la victoire, qui lui permet de rejoindre sa victime du soir à la deuxième place du classement de l'Euroleague, derrière le Paris Basket.

Actuellement éclipsé par la performance de Paris sur la scène continentale, Monaco n'en réalise pas moins une belle saison en Euroleague. 4e avant cette 15e journée, la Roca Team était dans ses standards, ceux d'un candidat au Final Four, mais ce soir, c'est un sommet qui était au programme : un déplacement au Fenerbahçe, 2e à l'instant T mais qui lui avait surtout barré la route du carré final la saison passée. 

Toujours pas de Nick Calathes, Alpha Diallo out pour 3 semaines, Monaco était néanmoins diminué en arrivant en Turquie. Et en face, il fallait contenir Nigel Hayes-Davis, 7e meilleur marqueur de la compétition, qui plantait les 5 premiers points de son équipe. L'attaque monégasque avait du mal à se lancer, Vassilis Spanoulis faisait tourner, lançant notamment Juhann Begarin, sans réel succès. Heureusement, les dégâts n'étaient pas trop importants en fin de premier quart (19-17). 

La rencontre se déroulait sur un rythme bizarre, avec beaucoup de pertes de balle de part et d'autre; Wade Baldwin IV passait alors à l'action pour le Fener, mais la défense monégasque redressait alors le tir, l'activité de Terry Tarpey III étant à souligner. Mike James faisait admirer son passing game, évitant de forcer au tir, et Monaco prenait la main, allant chercher des points sur la ligne des lancers. Un deuxième quart abouti et un dernier coup de collier signé Élie Okobo pour disposer d'un petit matelas à la pause (38-43) malgré un dernier gros shoot signé Tarik Biberović

Alors que Fenerbahçe tentait de durcir le jeu, Monaco continuait son entreprise et faisait monter l'écart à 10 points d'entrée de troisième quart. L'avance fluctuait quelque peu, mais les locaux ne semblaient pas véritablement dans un grand soir, et Mike James en profitait pour enfoncer le clou. Dans un bon soir, le meneur américain nourrissait abondamment Georgios Papagiannis au poste. Et au buzzer, Élie Okobo rentrait un trois points absolument monstrueux pour créer le plus gros écart du match (54-72). 

Et Okobo faisait même passer l'écart à +20 en début de quatrième quart. La victoire ne semblait plus pouvoir échapper aux Monégasques, d'autant que le Fener déjouait totalement, entre pertes de balle et fautes grossières, pendant que la Roca Team déroulait pour transformer cette victoire en humiliation, tant les locaux avaient rendu les armes. C'était une soirée sans pour les Turcs, mais ce n'est pas la seule raison de ce large succès 69-99. Monaco a livré une prestation quasi parfaite, avec quasiment aucun temps faible, et a surtout fait admirer un magnifique jeu collectif en plus d'une défense de fer. Des ingrédients qui renforcent son statut de candidat au titre en Euroleague cette saison.