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Monaco conserve la tête de l'Euroleague, l'ASVEL rechute à domicile

Mike James et Monaco on dû cravacher plus que prévu.
Mike James et Monaco on dû cravacher plus que prévu.ČTK / imago sportfotodienst / nordphoto GmbH / Engler
Dominateur en première période, Monaco a dû lutter jusqu'au bout avant de rafler la mise à Berlin, pour conserver la tête du classement de l'Euroleague. L'ASVEL, de son côté, a craqué en fin de match contre Milan.

Alba Berlin 90-105 Monaco

Quand on aborde l'année 2025 en tête de l'Euroleague, on aspire à y rester. En toute logique, le déplacement de Monaco à Berlin, chez la lanterne rouge de la compétition, ne devait pas poser de problèmes. Mais un 2 janvier, cela avait tout du match piège. Néanmoins, ce match était aussi et surtout l'occasion de la première apparition de Nick Calathes depuis sa signature cet été. 

Si la star grecque n'a pas eu d'impact en première période, cela n'a pas empêché Monaco de faire du petit bois avec la formation allemande. Malgré une rotation réduite à dix joueurs, la Roca a déroulé. Intraitable en défense, c'est surtout en attaque qu'elle a fait le boulot, toujours sous la houlette de Mike James, mais aussi de Matthew Strazel, d'une réelle justesse pour creuser un écart significatif à la pause (35-55). Dès lors, on voyait mal ce qui pouvait se passer de négatif pour les Monégasques, qui mangaient littéralement leurs rivaux au rebond. 

Mais la deuxième période n'allait pas offrir le même spectacle. Le collectif allemand se mettait en place de belle manière (4 joueurs à plus de 13 points), la défense monégasque se relâchait, et l'écart se réduisait une première fois. Après un coup d'accélérateur de la Roca, Berlin lançait son baroud d'honneur, et se rapprochait même à six points. C'est Jarod Blossomgame qui allait être le détonateur de la fin de match monégasque, repoussant les derniers assauts allemands pour valider la victoire monégasque, clairement obtenue grâce à une attaque de feu. Voilà bien le principal, pour la défense, il faudra repasser. Mais quoi qu'il en soit, Monaco reste en tête de l'Euroleague. 

ASVEL Lyon-Villeurbanne 66-75 Olimpia Milan

Certes, l'ASVEL avait coulé à Bologne pour le dernier match de l'année 2024, mais au préalable, elle avait enchaîné trois victoires d'affilée en Euroleague pour la première fois depuis une éternité. La forme était là, restait à savoir si elle allait se transposer en victoire, surtout après avoir appris que Théo Maledon devait s'engager avec le Real Madrid la saison prochaine. 

Et en première période, on a senti les Lyonnais sur un fil. Les leaders, Maledon et Nando De Colo, répondaient présent et portaient l'attaque, mais c'était beaucoup moins flamboyant que sur les derniers matchs. Heureusement, les Milanais ne semblaient pas être dans un grand soir, comme en témoignait leur affreux 2/12 derrière l'arc à la pause. Mais malgré ce manque d'adresse, les visiteurs menaient à la pause (32-36), et il allait falloir relever le gant pour décrocher la victoire. 

La réaction était positive, avec un troisième quart de haut niveau et un De Colo en forme internationale. L'ASVEL revenait à hauteur, semblait prendre un certain ascendant, mais n'arrivait pas à le maintenir. Et, sous les coups de boutoir répétés de Zach LeDay et Nikola Mirotic, qui cumuleront 35 points, Milan allait finir par se détacher irrésistiblement en fin de match, anéantissant la résistance locale lors de 5 dernières minutes particulièrement réussies. Une défaite regrettable pour l'ASVEL, qui avait les cartes en mains pour se rapprocher de la zone de qualification, mais qui reste engluée en bas de tableau.