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Monaco a tremblé jusqu'au bout contre Barcelone, mais retrouve le Final Four d'Euroleague

Alpha Diallo et Monaco ont eu très chaud.
Alpha Diallo et Monaco ont eu très chaud.Valery HACHE / AFP
Après une fin de match étouffante, Monaco a fini par venir à bout de Barcelone d'extrême justesse, et retrouvera le Final Four d'Euroleague. Mais que ce fut dur !

À la vie, à la mort. Pour la quatrième année d'affilée, Monaco devait jouer sa place au Final Four d'Euroleague sur un match 5 d'u)ne série de quarts de finale. Ce qui démontre à quel point cette compétition est intense, mais le problème, c'est que la Roca Team n'avait franchi qu'une seule fois cette étape. Et même favoris contre Barcelone dans leur antre de Gaston-Médecin, les Monégasques n'emmenaient pas large. 

D'où une grande nervosité en début de rencontre, et près de deux minutes vierges avant un gros dunk signé Alpha Diallo pour allumer la mèche. Néanmoins, Monaco manquait d'agressivité, et la défense faisait peine à voir sur certaines actions. Mais le second souffle arrivait rapidement, Diallo se montrant au four et au moulin pour lancer la machine pour de bon. 

La rencontre s'équilibrait alors, Mike James prenant plus d'initiatives pour diriger la manœuvre. En face, l'entrée d'Álex Abrines maintenait le Barça dans les clous, suffisamment pour mener après 10 minutes (15-19). Comme souvent, Élie Okobo sonnait la révolte en attaque, et Vassilis Spanoulis sortait Georgios Papagiannis du formol pour varier son potentiel offensif, avec un bilan plutôt positif. 

Néanmoins, c'est surtout défensivement que Monaco resserrait les rangs. Du moins le temps de revenir à hauteur. Un nouveau match débutait alors, Kevin Punter prenant la main sur le jeu barcelonais. C'est toutefois un énorme putback de Jarod Blossomgame qui enflammait Gaston-Médecin, lançant à lui seul une bonne période monégasque, mais un in & out à trois points et un gros shoot de Punter permettaient à Barcelone de limiter la casse à la pause, malgré Mike James (45-39). 

Le meneur américain prenait ses responsabilités au retour des vestiaires, inscrivant les quatre premiers points pour faire passer l'avance à +10 pour la première fois. Un équilibre toutefois fragile, Daniel Theis n'étant pas dans un grand soir, et en moins de 5 minutes, sous l'impulsion de Willy Hernangómez, Barcelone recollait. L'occasion pour Matthew Strazel de montrer de quel bois il était fait.

Ce n'était toutefois pas suffisant pour avoir de la marge à dix minutes du terme (65-62). Décidé à jouer son va-tout, Barcelone attaquait le dernier quart pied au plancher, les deux équipes jouant alors plus à l'intérieur. Les deux équipes rivalisaient alors d'adresse, avec changement constant de leader. Mais l'impact de Georgios Papagiannis était alors visible, dans la peinture comme derrière l'arc. 

Néanmoins, le public était maintenu sous assistance respiratoire, avec un seul point d'avance à trois minutes du terme. Toujours présent, Punter remettait Barcelone devant, mais à moins d'une minute du terme, Mike James, en patron, redonnait un point d'avance. Un stop défensif plus tard, Papagiannis manquait la balle de match, mais heureusement, Barcelone ne faisait rien de sa dernière balle. Victoire 85-84 et énorme ouf de soulagement : après 2023, Monaco disputera son deuxième Final Four d'Euroleague !