La saison de l'ASVEL était bien partie, mais en quelques jours, elle vient de prendre un sacré arrêt buffet. Après trois victoires en Betclic Élite, les Lyonnais ont chuté à la maison dimanche contre Monaco avant de sombre à Saint-Quentin, un promu. Tout ça juste avant de débuter l'Euroligue chez une Étoile Rouge de Belgrade particulièrement renforcée cette saison.
Comme toujours dans une chaude ambiance, Joffrey Lauvergne tente de lancer la partie des visiteurs, inscrivant 9 des 12 premiers points de son équipe, mais les Serbes prennent feu d'entrée longue distance. 6/6 à trois points d'entrée, 10 points d'avance, les Lyonnais prennent la foudre et traînent ce retard initial comme un boulet.
Heureusement, l'adresse serbe finit par chuter, mais cela n'empêche pas les locaux de mener 29-18 en fin de premier quart, avec une stat édifiante : l'ASVEL n'a pas commis la moindre faute. L'intensité défensive est réglée, mais le mal est fait, et pire encore, l'adresse longue distance est déplorable. Conséquence, l'écart se creuse encore.
L'attaque manque clairement de variété, et seul Lauvergne tient la barre alors qu'en face, Belgrade continue de faire pleuvoir les trois points. Les pertes de balles ridicules s'enchaînent, la bataille du rebond est perdue, tout va mal. À la pause, c'et une déroute (52-31), et au vu du scénario, ce n'est pas cher payé.
Forcément, la deuxième période ne présente que peu d'intérêt. Certes, le jeu proposé par l'ASVEL est plus attrayant, mais c'est plus facile avec 20 points dans la vue. Le problème et que tourne autour du duo Joffrey Lauvergne - Nando De Colo, le reste de l'effectif étant clairement trop peu efficace. Malgré tout, les Serbes ont desserré l'étau, et sans avoir l'air d'y toucher, les Lyonnais sont à -14 en fin de troisième quart (69-55).
Mais le faux suspense va rapidement prendre fin des mains d'une Étoile Rouge sérieuse, et notamment de la part d'un Shabazz Napier en grande forme et meilleur marqueur du match. Au final, c'est une défaite 94-73 pour l'ASVEL, qui commence cette saison d'Euroligue comme elle a commencé la dernière. Peu de motifs de satisfaction pour une équipe qui va devoir sérieusement hausser le ton pour exister dans la plus grande compétition européenne.
