Panathinaïkos 91-85 Lyon-Villeurbanne
Indiscutablement, l'ASVEL a besoin d'un exploit pour lancer sa saison. Mais de là à gagner sur le parquet du Panathinaïkos, la marche semblait un peu trop haute.
Un état de fait qui était toutefois remis en question après la première période. Certes, le Pana menait 48-39, mais c'était principalement de par le fait d'un numéro de son MVP, Kendrick Nunn, qui en avait déjà mis 18 après 20 minutes. Avec en prime l'impact d'un autre ancien NBAer, Richaun Holmes, déjà bien adapté au jeu européen, et le retour de Marius Grigonis, absent depuis un an. Mais tout restait encore ouvert pour l'ASVEL.
Malheureusement, c'est avec des regrets pleins les valises que l'ASVEL allait rentrer en France. Car les Lyonnais ont fait le travail pour maintenir un écart raisonnable, avant de produire son écart en début de quatrième quart. Résultat, ils revenaient à trois points avec cinq minutes à jouer, et pouvaient croire à l'exploit. Mais la fin de match allait être frustrante, entre ballons perdus et mauvais choix. Dommage, car la victoire était plus que possible.
Virtus Bologne 77-73 Monaco
Monaco venait de s'imposer à Milan, et 48 heures plus tard, est allé l'emporter à Paris en Betclic Élite. Un troisième succès d'affilée à l'extérieur semblait dans les cordes de la Roca Team, qui était de surcroit venue s'imposer lors de ses trois dernières visites chez la Virtus.
En première période, les Monégasques ont eu du mal à contenir Carsen Edwards. L'ancien du Bayern menait comme souvent avec brio l'attaque de son équipe, mais c'est un certain Nikola Mirotić qui lui rendait la pareille en se montrant d'une efficacité redoutable. Un match dans le match qui promettait beaucoup, et même si la Virtus menait à la pause (37-34), rien n'était certain.
Clairement pas dans un grand soir, loupant beaucoup de shoots faciles, la Roca Team semblait parfois sur un fil, mais demeurait en position de rafler la mise. Mais la fin de match n'allait pas être à la hauteur de leurs ambitions. Carsen Edwards mettait le couvercle et arrachait la victoire pour Bologne. Une nouvelle fois, quelques absences auront coûté cher à Monaco.
Paris 105-87 Baskonia
Pour Paris, la défaite à domicile contre Monaco dimanche avait peut-être interrompu un début de dynamique. Néanmoins, les Parisiens semblaient largement en mesure d'aller chercher ce soir un troisième succès d'affilée en Euroleague contre la lanterne rouge, Baskonia.
Néanmoins, les Basques étaient bien accrocheurs pour une équipe qui n'avait pas encore gagné cette saison en Europe. En particulier Timothé Luwawu-Cabarrot, bien décidé à jouer un tour aux Parisiens, qui pouvaient toujours s'appuyer sur Nadir Hifi. Le meneur international a régalé en première période, avec notamment une séquence fabuleuse à mi-distance, mais 51-47 à la pause, ce n'était pas cher payé.
Heureusement, il n'y allait pas avoir de mauvaises blagues. Le duo Nadir Hifi - Justin Robinson était en feu ce soir, enchaînant les paniers cruciaux, les passes laser et les bons choix pour finir par creuser un écart définitif. Une belle victoire pour un Paris Basket qui rentre dans le Top 4, et surtout, qui confirme un incroyable talent offensif qui sera nécessaire pour une grande saison.