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Belle soirée en Euroleague : l'ASVEL s'en sort contre Berlin, Paris facile contre le Maccabi

Edwin Jackson et l'ASVEL s'en sortent.
Edwin Jackson et l'ASVEL s'en sortent.ČTK / imago sportfotodienst / Eibner-Pressefoto/Ryan Sleiman
Après avoir frôlé la catastrophé, l'ASVEL a fini par emporter la décision contre l'Alba Berlin, alors que Paris enchaîne une deuxième victoire d'affilée contre le Maccabi, pour valider une soirée parfaite pour les clubs français en Euroleague.

ASVEL Lyon-Villeurbanne 96-89 (OT) Alba Berlin

Mardi, l'ASVEL avait livré un non match absolu sur son parquet, et encaissé une correction de la part du Partizan. De quoi mettre un frein aux ambitions naissantes de retrouver les phases finales. Néanmoins, l'avantage de l'Euroleague, c'est qu'elle peut permettre de rebondir rapidement, et à ce titre, la réception de l'Alba Berlin, lanterne rouge, offrait la meilleure occasion possible. À condition de faire preuve de sérieux. 

Au final, la première période était un parfait résumé de la saison de l'ASVEL. Un premier quart au contact, terminé en tête, sans brio mais avec sérieux, avant un sacré coup d'accélérateur porté par Edwin Jackson, qui voyait les Lyonnais prendre jusqu'à 15 points d'avance... avant d'encaisser un 11-0. Puis de placer quelques banderilles via Théo Maledon pour virer en tête avec dix points de marge à la pause (50-40). Néanmoins, le double voire triple visage de l'ASVEL n'était guère rassurant en vue de la suite, d'autant que Matt Thomas commençait à trouver son rythme côté allemand. On espérait enfin ce sérieux constant en deuxième période. 

Et on avait raison. Non pas que l'ASVEL jouait mal, mais cette inconstance désormais connue était parfaitement exploitée par les Allemands, alors que les deux équipes brillaient derrière l'arc. Néanmoins, les Lyonnais gardaient la main, mais s'embarquaient dans une fin de match rocambolesque, Berlin grignotant son retard avant d'égaliser sur un dernier tir à trois points de Malte Delow qui obtenait en prime la faute de Nando De Colo... pour manquer le lancer de la victoire. Direction prolongation, l'ASVEL avait frôlé la catastrophe. 

Heureusement, la fin de l'histoire allait être heureuse. L'énergie de Neal Sako dans la raquette associée à un gros shoot signé Edwin Jackson, homme du match, donnaient à l'ASVEL un avantage initial qui allait être conservé jusqu'au bout, malgré la résistance allemande. La désillusion était proche, mais les Lyonnais décrochent un succès attendu mais nécessaire pour avoir encore quelques illusions de postseason.

Paris Basket 96-83 Maccabi

Enfin. Après 5 défaites d'affilée, Paris avait mis fin à la saignée mardi soir en écartant de justesse l'Anadolu à l'Adidas Arena. Deux jours plus tard, même endroit, mais adversaire différent. Le Maccabi, géant européen en difficulté cette saison, offrait une belle occasion d'enchaîner et de relancer la course au Top 6. 

Déterminés a relancer une série de victoires, les Parisiens ont fait feu de tout bois en première période. Comme toujours, une énorme PACE, un jeu rapide et léché, et très vite, les visiteurs ont plongé au score, se retrouvant menés de plus de 20 points sans donner l'impression de pouvoir faire quoi que ce soit. Avant d'enfin réagir, mais le mal était fait. Et même si Paris n'était pas totalement souverain dans le deuxième quart, ils bénéficiaient de la science de la passe de TJ Shorts (8 dans le premier acte) pour virer largement en tête (49-33). La victoire semblait alors se rapprocher à grands pas. 

Et sera effectivement le cas après une deuxième période maîtrisée. Certes, le Maccabi, notamment par l'intermédiaire d'un certain Jaylen Hoard, allait bien effectuer quelques tentatives de rapproché, mais allait tout de même rendre les armes assez aisément. Tyson Ward prenait les choses en main pour Paris, du haut de ses 18 points, mais c'est encore une fois tout un collectif qui faisait le travail, un point symbolisé par les six joueurs à plus de 11 unités sur ce match, malgré une fin de match en pente douce. Une deuxième victoire d'affilée qui relance pour de von la campagne parisienne en Euroleague, et consolide la place des hommes de Thiago Splitter dans le Top 6.