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9 victoires d'affilée pour Paris, seul leader de l'Euroligue, l'ASVEL crucifie le Real Madrid

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EuroleagueMohammed Badra / EPA / Profimedia
Alors que Paris n'aura pratiquement jamais tremblé chez le Maccabi, et prend seul les commandes de l'Euroleague, l'ASVEL a montré plusieurs visages avant de s'offrir une victoire de prestige sur le Real.

ASVEL 80-78 Real Madrid

Toujours en bas de tableau, les Lyonnais avaient cependant gagné deux de leurs trois derniers matchs en Euroleague. Mais ce soir, à domicile, ils faisaient face à une montagne : le Real, champion en 2023, finaliste la saison passée, et qui avait gagné les dix dernières confrontations directes. De quoi décourager n'importe quelle équipe. 

Mais les locaux sont arrivés sans complexe et ont rapidement signé une première performance de marque. Coller 30 points au Real en un quart temps, ce n'est pas anodin. Les Rhodaniens semblaient dans un grand soir, à l'image d'un Mbaye Ndiaye très percutant, alors qu'en face, Mario Hezonja arrosait à trois points. 

Mais l'ASVEL ne relâchait pas ses efforts, et gagnait les deux premiers quart temps pour un confortable 51-43 à la pause, principalement parce que ses tauliers répondaient présent. Mais contre une équipe telle que le Real, le risque était grand de voir les choses s'inverser en cas de baisse de régime. Malheureusement, c'est exactement ce qui allait se passer. 

Les Lyonnais encaissaient un terrible 16-2 mené par l'éternel Sergio Llull, et se retrouvaient donc à courir après le score. D'un seul coup, tout le bel élan de la première période avait totalement disparu, l'ASVEL sombrait corps et âmes, et encaissait un terrible 23-8 dans le troisième quart. Mais ce match n'avait décidément pas encore livré toutes ses surprises. 

Théo Maledon et Paris Lee lançait la révolte, et rapidement, les Lyonnais revenaient à égalité et lançaient une fin de match de haut niveau, mais le duo Mario Hezonja - Gabriel Deck donnait le change pour le Real. Néanmoins, dans un ultime effort, Maledon enchaînait 5 points de suite et ramenait les siens à hauteur.

La fin de match était suprême, puisque Facundo Campazzo croyait assassiner l'ASVEL à une seconde du terme quand son layup, repoussé par Andre Roberson, était sifflé en goaltending, mais la vidéo désavouait l'Argentin et offrait une balle de match aux locaux. Avec 1.8 seconde à jouer, Paris Lee trouvait son chemin dans une défense laxiste et rentrait son layup, offrant une victoire méritée au final, mais qui aura vu les Lyonnais passer par tous les états avant d'enfin aller chercher leur victoire référence en Euroleague. 

Maccabi 81-93 Paris Basket

On commençait à manquer de superlatifs pour cette équipe de Paris, qui venait d'enchaîner 8 victoires d'affilée pour devenir tout simplement leader exaequo de l'Euroleague. Une sacrée performance qui pouvait se prolonger ce soir chez une équipe du Maccabi clairement dans le dur et qui siégeait en bas de tableau. 

Rien de véritablement effrayant donc pour les Parisiens, qui ont rapidement mis la main sur la rencontre. C'est bien simple, à la pause, ils étaient déjà trois joueurs de la capitale à avoir atteint la barre des dix points ! Comme depuis quelques matchs, Maodo Lo était particulièrement impactant, mais c'est toute l'équipe qui était au diapason, dansant sur un rythme effréné, bien trop rapide pour les Israéliens. 36-50 à la pause, Paris se dirigeait tranquillement vers une nouvelle victoire. 

D'autant que les Parisiens ne relâchaient pas leurs efforts au retour des vestiaires, collaient un 10-0 à leurs rivaux et tuaient pratiquement le match. Mais c'est alors qu'un relâchement s'opérait, et l'on se mettait à y croire du côté israélien. Néanmoins, l'écart n'allait pas descendre en dessous de 8 points; on a connu pire comme suspense. Avec comme souvent un énorme TJ Shorts (22 points, 7 passes), Paris s'impose, et puisque le Fenerbahçe s'est incliné, voilà les Parisiens uniques leaders de l'Euroleague. Et l'on manque toujours de superlatifs...