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Villeneuve-d'Ascq en finale de l'Eurocup femmes, zéro pointé pour les Français en Euroleague

Carla Leite et Villeneuve en finale.
Carla Leite et Villeneuve en finale.FIBA
Un sur deux pour les clubs français en Eurocup femmes, puisque Villeneuve-d'Ascq a tenu le choc pour passer en finale, au contraire de l'ASVEL. Côté Euroleague, tout le monde s'est incliné, notamment Paris, qui s'est fait crucifier par une vieille connaissance.

18h45 : Fenerbahçe - ASVEL (92-82)

Alors que fin janvier, l'ASVEL tapait Barcelone et pouvait rêver d'une place en play-in, 5 défaites d'affilée ont fait couler ces espoirs. La fin de saison s'annonçait donc en pente douce, notamment ce soir chez le Fener, deuxième au classement.

Un match qui est un bon résumé de la campagne lyonnaise en Euroleague. De belles séquences, et cette fois, ce sont les vétérans qui se sont lâchés. Joffrey Lauvergne et Nando De Colo ont compilé 33 points, 15 rebonds, 14 passes et 49 d'évaluation en cumulé !

Mais l'absence de Théo Maledon a pesé lourd dans la balance. Même si l'ASVEL a toujours été dans le coup, elle n'a plus mené au score après le premier quart, et si elle y aura cru jusqu'à la fin, elle s'incline logiquement contre un adversaire désireux de se rapprocher d'une qualification directe. De quoi donner du grain à moudre à Pierric Poupet en vue de la saison prochaine cependant. 

19h00 : Zalgiris - Paris (83-81)

Match à gagner absolument pour le Paris Basket. Septième et donc aux portes de la qualification directe, le club de la capitale devait gagner en Lituanie pour rester dans la course. 

Une consigne parfaitement reçue par les Parisiens, qui ont livré une première période atomique. Comme toujours, TJ Shorts était l'architecte de ce jeu collectif ultra-rapide, mais c'est le collectif, justement, qui faisait son œuvre, puisque neuf joueurs trouvaient le chemin du panier rien qu'en première période. Certes, le Zalgiris réagissait juste avant de rentrer aux vestiaires, mais à la pause, Paris avait la situation bien en mains (31-47).

Un avantage que les Lituaniens allaient effacer en un seul quart-temps. Notamment de par le fait d'un certain Sylvain Francisco, mais surtout d'une des fameuses absences parisiennes. De quoi lancer un dernier quart épique, dans lequel Paris va se retrouver mené de dix unités, avant de recoller sous la férule de Mikael Jantunen... pour encaisser un dernier coup de poignard de Francisco qui offrait la victoire au Zalgiris. Une défaite rageante qui pourrait peser lourd à l'heure du décompte final. 

20h00 : ESB Villeneuve - Sopron (54-46)

Finaliste de l'Euroleague la saison passée, l'ESB pouvait atteindre le même stade dans la deuxième compétition de club européenne. Après une victoire de sept points à Sopron à l'aller, il fallait néanmoins rester sur ses gardes pour finir le travail au Palacium ce soir.

La première période allait néanmoins être apocalyptique dans l'exécution : seulement 45 points marqués en cumulé ! Une piètre adresse au tir, peu d'énergie, la pression d'une possible finale frappait les deux équipes. Les leaders étaient dans le dur, notamment Haley Peters, mais Sopron n'en profitait clairement pas et Villeneuve menait à la pause, conservant son destin en mains? 

Si les Polonaises jouaient ensuite leur va-tout, Carla Leite et Aminata Gueye prenaient les commandes pour s'assurer de maintenir les Nordistes à hauteur. En fin de match, l'ESB portait l'estocade sous la forme d'un trois points de Caroline Hériaud qui faisait exploser le Palacium. La victoire, la qualification, et une chance de titre en fin de mois : belle soirée pour Villeneuve-d'Ascq. 

20h00 : ASVEL - Ferrol (74-63)

En 2023, l'ASVEL avait remporté pour la première fois de son histoire l'Eurocup. Mais deux ans plus tard, la possibilité d'une répétition avait du plomb dans l'aile. La formation lyonnaise s'était inclinée de 31 points à l'aller en Espagne, et on imaginait mal un renversement de situation qui aurait été un véritable exploit. 

Il fallait donc sortir un grand match, un message bien reçu par Dominique Malonga, qui exploitait sa puissance dans la raquette. Mais à la pause, cela ne donnait que 6 maigres points d'avance, la domination espagnole au rebond retardant les efforts lyonnais. 

Petit à petit, l'ASVEL augmentait son avance, mais ce n'est pas assez pour croire à l'exploit. Ferrol menait parfaitement sa barque, sans chercher la victoire mais sans jamais laisser espérer son adversaire. Les Lyonnaises se sont rendues à l'évidence : c'est à l'aller qu'elles ont perdu cette demi-finale. 

20h05 : Maccabi - Monaco (91-88)

Monaco est toujours la principale carte française en Euroleague. Quatrième de la phase régulière, la qualification directe n'était néanmoins pas garantie pour la Roca Team. Néanmoins, le match du soir, chez une équipe du Maccabi qui n'avait déjà plus rien à jouer, devait être obligatoirement remporté pour consolider ses chances. 

Mais Monaco a connu une désillusion majuscule ce soir. Malgré une énorme domination au rebond, et un Mike James des grands soirs, la formation de Vassilis Spanoulis a été accrochée toute la partie, et si elle a semblé dominer, elle n'a jamais su creuser un écart qui aurait été rédhibitoire pour la formation israélienne. 

Et cette ouverture, le Maccabi va la saisir en fin de match, Monaco se sabordant avec notamment un cruel 0/2 de Mam Jaiteh sur la ligne dans la dernière minute. La Roca sera restée muette pendant quasiment toutes les deux dernières minutes, et aura mérité sa défaite. Il n'y a pas péril en la demeure pour une qualification directe, mais l'occasion manquée est énorme ce soir.