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Paris punit les errances de Monaco, et prend la main en finale de BetClic Élite

T.J Shorts et Paris frappent les premiers.
T.J Shorts et Paris frappent les premiers.Michtof / PsnewZ / Profimedia
Globalement supérieur, le Paris Basket a joué à sa main pour dominer une équipe de Monaco trop irrégulière. Les Parisiens mènent 1-0 en finale de BetClic Élite, et tenteront de doubler la mise mardi soir.

Comme l'an dernier, la finale de BetClic Élite allait opposer le Paris Basket à l'AS Monaco, avec cette fois l'avantage du terrain aux Parisiens. Néanmoins, sur le papier, les Monégasques, récents finalistes de l'Euroleague, étaient favoris, mais avec les remous autour de la suspension de Mike James, qui n'allait pas jouer cette finale, on se demandait ce à quoi on allait assister pour ce match 1.

Visiblement, Monaco avait bien la tête à l'envers. Un début de match passable, notamment dans l'exécution, mais un panier de Matthew Strazel lançait un 7-0 qui faisait entrer la Roca Team dans son match. Paris envoyait alors au feu Nadir Hifi, et on avait droit à la grande bataille promise. Mais les défenses faisaient le travail, et les coachs envoyaient leur banc pour varier les attaques, sans réel succès. Une grosse intensité, et un T.J Shorts qui entrait alors en action en fin de premier quart, mais l'impact de Mouhammadou Jaiteh, en attaque comme en défense, permettait à Monaco de mener après 10 minutes (22-23). 

De quoi mettre en rage le Paris Basket, qui passait la vitesse supérieure. Tyson Ward apportait son écot, T.J Shorts restait un incroyable maître à jouer et Nadir Hifi plantait des gros shoots : les Parisiens collaient un 14-3 aux Monégasques et créaient un réel écart. Irrésistibles, les locaux conservaient une belle partie de leur avance à la pause (49-38) alors que Monaco dominait au rebond offensif et que les deux équipes étaient en grande difficulté à trois points. 

Mais c'est la Roca Team qui avait l'air le plus dans le mal, voir même au bord de la rupture au retour des vestiaires. La révolte sonnait sous l'impulsion d'Élie Okobo, et on retrouvait enfin une équipe qui ressemblait à un finaliste d'Euroleague... mais par intermittence. L'irrégularité chronique, quelque chose qui a empoisonné la saison monégasque. Paris ne se faisait pas prier pour faire repasser l'écart au-dessus de la dizaine, et à 10 minutes de la fin, tenait fermement le match en mains (74-61).

Monaco ne parvenait pas à enchaîner plusieurs stops défensifs, et voyait le match lui échapper. Pourtant, Mouhammadou Jaiteh était dominateur dans la raquette, mais l'ensemble n'était pas hermétique défensivement. Paris n'avait plus qu'à mettre le couvercle, mais tremblotait quelque peu et laissait Monaco revenir sous la dizaine, avant que T.J Shorts (en 30-6-6) puis Nadir Hifi, en patrons, ne clôturent les débats. Victoire 94-82, 1-0 Paris, la finale ne fait que commencer, mais elle promet déjà beaucoup...