Dimanche, le Paris Basket avait impeccablement entamé sa finale de BetClic Élite en dominant sans coup férir Monaco à domicile. Et les Parisiens entendaient bien profiter de cet avantage du terrain, et enfoncer le clou dans la chaude ambiance de l'Adidas Arena, pour mettre la Roca Team au pied du mur avant d'aller en Principauté.
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Comme souvent, Paris dominait au rebond, notamment offensif en début de match, et même sans une énorme réussite, pouvait tenir le choc face à la bonne entame monégasque. Avec, comme toujours, T.J Shorts en chef d'orchestre. Monaco répondait avec un jeu plus physique, ce qui valait notamment à Jarod Blossomgame de frôler la correctionnelle. Mais oubliait l'essentiel : le basket. Et encaissait un invraisemblable 16-3, dépassé par le talent des Parisiens en transition. Clairement, la Roca Team s'en sortait bien après 10 minutes (20-13).
Mais les problèmes offensifs de Monaco n'étaient pas réglés pour autant. Malgré une adresse déplorable à trois points, Paris ne faisait que creuser l'écart, tout simplement parce qu'offensivement, les Monégasques étaient tristes à pleurer. 2/12 à trois points, peu de mouvement, peu d'inspiration, malgré quelques tentatives d'électrochoc. À la pause, Paris menait largement (41-28) et l'on espérait un peu plus de suspense.
Malheureusement, cela n'en prenait pas le chemin. Monaco patinait dans la semoule offensivement, ne parvenant pas à exploiter la puissance de Mouhammadou Jaiteh dans la raquette, alors que le pivot était clairement le Monégasque le plus dangereux. Au lieu de ça, les errements défensifs de la Roca permettaient à Paris de faire pleuvoir les shoots derrière l'arc, avec notamment un Yakuba Ouattara décisif à trois points.
La deuxième période était un véritable naufrage de Monaco. Pas de leader, pas de jeu collectif, pas d'inspiration : une noyade. L'absence de Mike James ? En partie sans doute, mais cette équipe parait surtout au bord de l'implosion et peut-être en fin de cycle. Paris n'en demandait pas tant, et a tranquillement géré son affaire pour s'imposer 92-67. Deux matchs, deux victoires, du travail bien fait. Il n'en manque plus qu'une pour aller chercher, enfin, le titre de champion de France. À moins que Monaco ne se réveille enfin...