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Premier choc de la saison en Betclic Élite. Le Paris Basket et Monaco semblaient avoir lancé leur saison lors de la dernière journée d'Euroleague, mais n'avaient gagné qu'un seul match sur deux en championnat. Le vainqueur du soir allait probablement marquer les esprits pour cette revanche des deux dernières finales.
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À domicile, les Parisiens ne voulaient pas laisser leurs adversaires se lancer : ils démarraient le match par un 8-0, avec notamment un shoot monumental de Nadir Hifi, avant que Matthew Strazel n'interrompe la saignée.
Monaco mettait alors son jeu en place, mais résister au rythme effréné du champion de France pouvait paraître compliqué. La Roca Team y parvenait et passait même devant en resserrant la défense et en utilisant la puissance de ses intérieurs. En moins de temps qu'il fallait pour le dire, Paris tombait en panne sèche, et à la fin du premier quart, l'addition était salée (15-24).
Paris redressait toutefois la barre en termes d'agressivité, et défensivement, le match devenait intense. L'écart restait autour de la dizaine, mais Monaco ne parvenait pas réellement à s'envoler totalement, la faute à quelques oublis défensifs. Globalement, le deuxième quart était de bien piètre qualité, haché par de multiples fautes, mais en fin de quart, le jeu reprenait ses droits. Et malgré l'expulsion d'Alpha Diallo, c'est bien Monaco qui avait les affaires en mains à la pause (45-55).
Monaco au finish
Paris faisait néanmoins l'effort pour recoller rapidement au retour des vestiaires. On voyait enfin l'impact d'Amath M'Baye, et les champions de France revenaient tout proches, alors que Monaco était en difficulté offensivement. Un énorme trois points de Derek Willis permettait à Paris d'égaliser en moins de 5 minutes ! Les mouches avaient changé d'âne, mais Monaco faisait tout pour ne pas laisser passer ses rivaux devant. Mais cela finissait forcément par arriver, tant Paris avait retrouvé de l'adresse. Mais en fin de troisième quart, porté par Strazel, Monaco avait recreusé in extremis un léger écart (72-77).
Un matelas qui s'avérait important, puisque Paris ne parvenait pas à le combler. Notamment, Élie Okobo venait comme souvent apporter son impact sur les dernières minutes, conservant une assise certaine sur le match. Mais rien n'était gagné, et quand Mike James s'effondrait, hurlant de douleur en se tenant la cheville, la peur changeait de camp.
À 47 secondes du terme, Paris revenait à deux points. Mais Monaco allait pouvoir compter sur ses tauliers, notamment Okobo, et allait chercher une victoire 94-99 bien méritée. Paris a été bien trop inconstant, et a payé cher ses trop nombreuses fautes. La course au titre est lancée, mais c'est Monaco qui a porté le premier coup.