Le grand soir pour le Paris Basket ? Après deux victoires plus que convaincantes, le club parisien avait ce soir la première de ses trois balles de match pour conquérir le titre en BetClic Élite. Mais sur le parquet d'une équipe de Monaco toutefois désœuvrée, privée de son maître à jouer Mike James pour des raisons extra-sportives, et qui semblait clairement en bout de course.
Un état de fait souligné par le début de match, puisque les Parisiens inscrivaient les 8 premiers points du match, avec notamment deux gros shoots signés Tyson Ward. Terrible pour Monaco, qui n'allait inscrire qu'un point en 4 minutes 30 ! Certes, on voyait ensuite du mieux, mais cet écart initial allait être traîné comme un boulet par les hommes de Vassilis Spanoulis, bien trop inconstants après 10 minutes pour espérer quoi que ce soit (12-23).
Monaco semblait avoir trouvé un peu de rythme en attaque, mais défensivement, c'était assez compliqué. T.J Shorts disséquait aisément la défense, mais Élie Okobo se comportait enfin en patron, et amorçait un semblant de remontée. Rapidement éteint par des Parisiens conquérants, et dans une forme sublime à trois points. Monaco n'était plus archidominé, sauf que ce début de match catastrophique se payait à la pause (33-45).
La Roca Team revenait néanmoins parée des meilleures intentions des vestiaires, et on avait enfin un match. Monaco grappillait petit à petit son retard, avec une belle prestation de Jaron Blossomgame, qui enchaînait les trois points, et la situation était sur le point de s'inverser. L'ailier fort américain ramenait les siens à égalité en six minutes, et Monaco collait un 10-0 pour prendre les commandes, sous la houlette de Blossomgame, qui aura mis 17 points dans le troisième quart ! Suffisant pour mener à 10 minutes du terme (63-60).
Le match devenait alors tendu, heurté, ce qu'on attend des finales. Sauf que Paris avait perdu son élan et surtout son imagination en attaque. Les deux équipes ne se quittaient pas, Monaco restait devant d'un cheveu, mais Nadir Hifi montait enfin en régime, et maintenait les Parisiens dans le match. Un call sur T.J Shorts transformé en antisportive semblait toutefois changer le momentum, mais le meneur parisien se sabordait sur une deuxième faute antisportive sur Jordan Loyd. Malgré tout, Paris restait dans le coup, mais ratait totalement sa dernière action. Victoire 81-78, Monaco évite le sweep, mais doit encore en rajouter pour avoir une vraie chance de renverser la situation.