Fauthoux compte sur "Wemby" pour les deux fenêtres internationales de l'été 2026

Fauthoux, récemment.
Fauthoux, récemment.CEMAL YURTTAS / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP

Le sélectionneur de l'équipe de France de basket-ball Frédéric Fauthoux a espéré mercredi auprès de l'AFP pouvoir compter sur Victor Wembanyama, et les autres joueurs évoluant en NBA, l'été prochain lors des deux fenêtres de qualification au Mondial 2027 afin de pouvoir "construire un collectif".

"Victor a toujours dit qu'il était attaché à l'équipe de France, et il est certain que si l'équipe de France veut atteindre les sommets dont tout le monde rêve, elle a besoin d'avoir ses meilleurs joueurs. Et Victor fait partie des meilleurs joueurs du monde, peut-être qu'un jour il sera le meilleur joueur du monde" a déclaré Fauthoux à l'AFP à Rouen.

L'équipe de France y entame les qualifications au Mondial 2027, vendredi contre la Belgique, sans les éléments jouant en NBA et en Euroligue.

Interrogé sur le fait de savoir s'il avait déjà préparé le terrain auprès de "Wemby" et des San Antonio Spurs pour s'assurer de sa présence début juillet (déplacement en Belgique et réception de la Finlande) et fin août (début du 2e tour), pendant l'intersaison NBA, Fauthoux a répondu : "D'après ce que j'ai vu, Victor, mis à part cet été, n'a jamais loupé des (compétitions avec l')équipe de France à chaque fois qu'il a été appelé. C'était un peu particulier pour lui."

Wembanyama (21 ans, 2,24 m) a déclaré forfait pour l'Euro 2025, où la France, décimée, a été éliminée en huitièmes de finale par la Géorgie, car il était insuffisamment rétabli de sa thrombose veineuse à l'épaule droite détectée fin février. "Cela aurait été prendre un risque démesuré que de lui faire faire ce championnat d'Europe" a répété Fauthoux.

L'intérieur vedette, vice-champion olympique en 2024 et actuellement au repos pour une élongation à un mollet, avait également renoncé au Mondial 2023 pour pouvoir se concentrer sur sa première saison en NBA.

Fauthoux souhaite que Wembanyama et les autres joueurs appelés s'engagent à venir à la fois pour la fenêtre de début juillet et pour celle de fin août.

"Mais aujourd'hui, on ne peut qu'avoir des engagements moraux" sans garantie pour l'avenir, a convenu le sélectionneur, successeur de Vincent Collet après les JO 2024.

"Après, je leur explique que pour avoir des résultats probants à la fin (le Mondial 2027 est qualificatif pour les JO 2028, ndlr), on est obligé de construire un collectif et une équipe. Ce sera compliqué d'avoir vraie assise si on a une équipe en juillet et une autre en août, différentes de celle de novembre (2025)" a-t-il développé.

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