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L'Espagne se noie contre la Grèce et dit au revoir à l'EuroBasket avant la phase finale

Joel Parra, conduisant au panier contre Antetokounmpo
Joel Parra, conduisant au panier contre AntetokounmpoFoto por ALEX MITA / AFP
L'Espagne est revenue à la vie après avoir été menée par la Grèce de 15 points à la mi-temps. Cependant, Dorsey et Antetokounmpo ont frôlé la perfection et ont finalement éliminé l'Espagne de l'EuroBasket.

Les statistiques d'Espagne-Grèce

C'est à Limassol que l'Espagne devait valider son billet pour les huitièmes de finale ou, au contraire, dire adieu au championnat et à Scariolo en tant qu'entraîneur.

La Grèce, déjà qualifiée et emmenée par Antetokounmpo, a été de trop pour l'Espagne sur le chemin de la phase finale de l'EuroBasket.

L'Espagne, une fois de plus, à la traîne

L'entame de match ne pouvait pas être plus mauvaise. Après quelques minutes de calme où l'Espagne a réussi à résister au rythme extérieur des Grecs, les erreurs qui les ont condamnés tout au long du tournoi sont apparues.

Tyler Dorsey a puni la défense espagnole sans relâche depuis le coin droit : 14 points en seulement six minutes, une charge trop lourde pour le faible niveau de scoring de l'équipe en blanc, soutenue par Aldama avec cinq points sur son compte personnel.

Les statistiques à la fin du premier quart-temps étaient dévastatrices. L'Espagne n'a converti que sept points aux lancers francs malgré 12 tentatives, alors que les Grecs ont réussi un impressionnant 8/10 à trois points.

Le discours de l'entraîneur italien a fait son effet. La Grèce ne voyait plus l'arceau aussi grand qu'une piscine et l'ardoise de Sergio parvenait à percer la défense de Spanoulis, ce qui permettait à l'Espagne de réduire l'écart.

Une série de 13-5 laissait le duel à quelques paniers de retard... c'est du moins ce que pensait l'Espagne. La Grèce réagit immédiatement, met le pied sur l'accélérateur et entame une série de 2-10 pour reprendre l'avantage.

L'Espagne, qui était menée de 16 points à la pause, a encore raté deux lancers francs (7/14).

Antetokounmpo fait la différence

L'Espagne était sans aucun doute bien servie par les pauses, et une pause aussi longue que la mi-temps était une véritable oasis dans ce qui avait semblé jusqu'alors être un désert sans fin. Une nouvelle série de 16-4 a ramené l'illusion : le match était relancé.

À l'approche de la demi-heure de jeu, la Grèce tente d'enterrer le match, mais un triplé crucial de López-Arostegui permet à son équipe de rester en vie.

La solidité défensive et une délicieuse bombe de Saint-Supery, tout à fait dans le style de Navarro, sur la dernière action du quart-temps, ont permis à l'Espagne d'aborder la dernière ligne droite dans les temps (63-68).

Le même joueur qui avait terminé le troisième quart-temps avec beaucoup de qualité a égalisé avec un superbe triple, tandis que Willy Hernangomez a dominé la peinture et, après avoir manqué un lay-up, a claqué le ballon pour donner l'avantage à l'Espagne pour la première fois depuis le premier quart-temps.

La dernière ligne droite du match est un échange continu de coups. Le duel se décidait sur de petits détails, et l'Espagne n'avait besoin ni de Giannis ni de Dorsey pour maintenir l'inspiration dont ils avaient fait preuve jusqu'à présent.

Les attaques espagnoles commençaient à s'essouffler, mais Juancho avait la possibilité de ramener son équipe à un point des Grecs à 13 secondes de la fin du match grâce à trois lancers francs. Il manquait les trois, mais Aldama provoquait une nouvelle faute, cette fois sur deux tirs.

Santi a marqué l'un d'entre eux pour laisser le duel à trois points. À sept secondes de la fin, Sloukas ajouta ses deux lancers francs et condamna l'Espagne.