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Sourire aux lèvres à la fin de l'entraînement samedi dans l'une des salles annexes du Stade de la Paix et de l'Amitié, l'entraîneur des Belges Mike Thibault semblait détendu au moment d'évoquer l'état d'esprit de ses joueuses : "on va jouer la médaille d'or ! les joueuses peuvent avoir hâte, d'ailleurs, elles ont hâte justement".
Arrivé en janvier dernier à la tête des "Belgian Cats", l'Américain de 74 ans, ancien entraîneur assistant des Chicago Bulls et des Los Angeles Lakers en NBA, pourrait garnir un peu plus un palmarès personnel déjà bien rempli.
Champion WNBA en 2019, il a pu compter depuis le début de la compétition sur son ancienne joueuse chez les Washington Mystics Emma Meesseman.
Deuxième meilleure marqueuse de la compétition (19,8 pts par match), la star belge a encore été décisive en Grèce. Et son équipe a assumé son statut, forte d'un effectif au grand complet avec l'ensemble de ses joueuses WNBA.
"Plus difficile de défendre un titre"
"Nous avons beaucoup progressé tout au long du tournoi", a apprécié Meesseman même si, à son avis, "il est peut-être plus difficile de défendre un titre que d'en gagner un pour la première fois".
"On doit faire ce que l'on sait faire de mieux", ajoute Mike Thibault. "Nous savons très bien faire des passes, nous sommes altruistes, (les joueuses) ont été très bonnes en défense tout du long alors continuons simplement à faire ce que nous maîtrisons".
Si les Belges avaient décroché le premier titre de leur histoire contre l'Espagne en Slovénie il y a deux ans, la Roja qui se présente face à elles dimanche est bien différente.
Seules trois joueuses ont fait partie de l'aventure de 2023 (Alba Torrens, Raquel Carrera, Paula Ginzo) et six nouvelles avaient intégré le groupe pour cet Euro.
Une nouvelle génération, qui n'a pas empêché les Espagnoles de se rapprocher à nouveau du sommet européen. À l'image de la pivot Awa Fam, 19 ans, qui s'est révélée en demi-finale contre la France. Avec 21 points et 9 rebonds, elle a été l'une des pièces maîtresses de sa sélection pour venir à bout des Bleues.
Outsiders de la compétition, les quadruple championnes d'Europe (1993, 2013, 2017, 2019) ont les atouts pour encore jouer un mauvais tour à un favori.