Deuxième match de préparation à l'EuroBasket pour l'équipe de France hommes. Après une première victoire poussive sur le Monténégro, et à l'aube d'une double confrontation avec l'Espagne, les Bleus allaient pouvoir se faire plaisir ce soir. La Grande-Bretagne allait permettre de travailler les automatismes sans souci, au vu de l'écart théorique entre les deux nations.
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Néanmoins, le cinq de départ Matthew Strazel - Isaïa Cordinier - Bilal Coulibaly - Guerschon Yabusele - Vincent Poirier mettait un peu de temps à se lancer, se faisant dominer au rebond en début de match. Conséquence : seulement cinq points dans les cinq premières minutes. Pendant ce temps, Akwasi Yeboah artillait à trois points, inscrivant 8 des 10 premiers points britanniques. La première rotation lançait le match des Bleus, du moins défensivement. Car en attaque, c'était bien mièvre, même si un gros dunk signé Zaccharie Risacher permettait d'égaliser après 10 minutes (16-16).
Néanmoins, les Bleus retombaient dans leurs travers d'entrée de deuxième quart. Il fallait la puissance de Mouhammadou Jaiteh dans la peinture pour redonner un peu d'allant, mais derrière l'arc, c'était quelque peu catastrophique. Le sélectionneur incitait ses joueurs à revenir à un jeu plus simplifié, sur fond de pick'n'roll et de mouvement de balle, ce qui permettait de prendre un soupçon de marge. Et à force de pilonner la raquette adverse, les Bleus finissaient par creuser l'écart sur la ligne des lancers (mi-temps : 35-27).
Poussive, l'équipe de France maintenait un écart autour de la dizaine, mais tardait à emballer la rencontre. Ce qui finissait par arriver sur deux gros dunks signés Jaiteh et Jaylen Hoard, assortis d'un trois points de Risacher. Bilal Coulibaly écrasait à son tour le cercle, et les Bleus semblaient enfin s'envoler, même si l'écart n'était pas impressionnant à 10 minutes du terme, de par le fait d'une piètre réussite sur la ligne des lancers (59-44).
Le match était pratiquement gagné, mais la performance globale n'était pas réellement convaincante. Logique, dans un sens, c'est l'essence de ce genre de rencontre. Beaucoup d'expérimentation sur les systèmes offensifs, un manque de régularité confondant, mais quelques flashs intéressants d'une équipe sans stars, mais qui pourrait potentiellement développer ce qu'on appelle un collectif. Victoire 74-67 pour la France, qui est à 2/2 en préparation. Mais il faudra monter d'un cran pour tenir tête à l'Espagne la semaine prochaine.