Quel serait l'adversaire du PSG en demi-finale de cette Coupe du monde des clubs : le Real Madrid ou le Borussia Dortmund ? Le club merengue semblait archi-facile mais des arrêts de jeu à rallonge ont failli tout renverser (3-2).
Les García frappent deux fois
C'est le BVB qui a mieux commencé ce 1/4 de finale, notamment avec les initiatives de Karim Adeyemi qui a souvent porté le danger sur le côté gauche. Cela a permis à Daniel Svensson de délivrer un très bon centre, coupé au premier poteau par Julian Brandt qui n'est cependant pas parvenu à cadrer (5e).
Cette occasion allemande a réveillé le Real Madrid. De nouveau titularisé en pointe à la place de Kylian Mbappé, Gonzalo García n'a pas pu jouer comme il le souhaitait son premier ballon exploitable (6e). En revanche, il ne s'est pas fait prier pour ouvrir le score d'une volée de l'intérieur de droit et bonifier un caviar signé Arda Güler (10e). Son 4e but en 5 matches !
Si Pascal Gross a alerté Thibaut Courtois, sans danger pour le gardien merengue (12e), le Borussia Dortmund était déjà dans la nasse. Buteur, Gonzalo s'est mué en avant-dernier passeur. Il a lancé Trent Alexander-Arnold qui a centré sur son alter ego à gauche Fran García, venu couper au second poteau pour offrir un avantage quasiment définitif à la Casa Blanca (20e).
Dans la fournaise new-yorkaise, les Allemands ont été proches de l'insolation. Vinicius Jr a vu Gregor Kobel et a tenté un lob qui n'a pas assez décollé (21e). Jude Bellingham, qui n'a pas pu retrouver son frère Jobe suspendu, a cru inscrire le but du KO mais son tir croisé est passé à côté d'un souffle (27e). Vinicius a de nouveau testé Kobel, cette fois-ci en cadrant (29e). Le Brésilien a été encore plus proche de marquer quand, après une relance de Courtois et une passe en profondeur de Güler qui a mis en panique la défense du BVB, il lui a manqué un tout petit peu de toucher pour inscrire un lob piqué (40e)
Une fin de match sens dessus-dessous
Malgré des situations dans le dernier tiers, le Borussia a été incapable de changer d'allure pour provoquer des erreurs adverses. Alors Niko Kovac a procédé à un triple changement dès le retour des vestiaires, afin de trouver un peu de spontanéité.
Comme en première période, les Allemands ont réalisé une bonne entame de quelques minutes, avant que le Real Madrid ne reprenne le contrôle du rythme, laissant leurs adversaires s'approcher, sans conséquence car l'imprécision offensive du Borussia était toujours aussi manifeste. Entré à la pause, Maximilian Beier a fini par pousser Courtois à se coucher sur une frappe à ras de terre mais cette tentative trop écrasée n'a pas créé un vrai danger (61e).
En revanche, les Madrisdistas, eux, savaient être tranchants, notamment par le jeu en pivot de Gonzalo. Au bout d'un mouvement que l'arbitre a laissé se développer malgré un hors-jeu évident de Vinicius, Aurélien Tchouaméni a enveloppé une puissante frappe du droit qui s'est écrasée sur la transversale (62e). La frustration envahissait le BVB et, après une intervention moyenne sur F.García, Yan Couto a frôlé l'expulsion directe (63e).
Xabi Alonso a alors testé une nouveauté : associer Gonzalo à Mbappé pour les dernières minutes. Sur son premier ballon obtenu suite à un bel appel à droite, le Français a servi en retrait Güler mais la demi-volée du Turc s'est envolée (69e). C'est ensuite lui qui a été visé par un centre en retrait de Gonzalo mais l'offrande a été interceptée in extremis (71e).
Après que Luka Modric a conclu une action qu'il avait lui-même initiée (73e), Mbappé a démontré sa faim de ballon en réussissant un passement de jambes avant d'enchaîner avec une frappe en angle fermé détournée par le torax de Kobel (75e).
Face à une opposition à bout de souffle, le Real Madrid a laissé défiler le chronomètre, à peine troublé par une frappe trop enlevée de Couto (83e) et un tir trop croisé de Carney Chukwuemeka (90e).
À l'orée des arrêts de jeu, Federico Valverde a été privé du 3-0 par le pied de Kobel avant que Güler ne soit contré. Sur le corner qui a suivi, Rodrygo a été oublié et a cherché Antonio Rüdiger au premier poteau, sans pouvoir cadrer à bout portant (90e+1).
Et puis, un peu sorti de nulle part, la fin de match s'est emballée, quand Beier a profité d'un mauvais renvoi de Rüdiger pour réduire l'écart du droit (90e+3).
Espoir de courte durée. Car sur un nouveau bijou de Güler au second poteau, Mbappé a claqué un ciseau imparable pour clôturer la marque (90e+4).
Et sur l'engagement, Serhou Guirassy a trouvé la profondeur et obtenu le penalty et le carton rouge de Dean Huijsen ! Après Raúl Asensio, c'est le deuxième défenseur central merengue qui est expulsé lors de cette Coupe du monde des clubs. Le Guinéen s'est fait justice lui-même (90e+8).
Le BVB a eu une ultime occasion. Après un centre de Couto qui a traversé toute la surface pour arriver sur Marcel Sabitzer qui a expédié une demi-volée qui aurait fini au fond dans l'immense majorité des cas, sauf avec Courtois, auteur d'une parade monumentale pour éviter une égalisation improbable et envoyer son club en demi-finale contre le PSG (90e+11).
_______________________________________________
Sponsorisé :
Coupe du Monde des Clubs de la FIFA - Chaque match gratuit, exclusivement sur DAZN.
Inscrivez-vous ici pour commencer le streaming.
_______________________________________________