Pablo Pagis se fait un prénom en Ligue 1 : avec un doublé inscrit en deuxième période, le Lorientais a donné du relief à la victoire des Merlus contre Monaco, réduit à 10 après l'expulsion précoce de Thilo Kehrer (3-1) et qui manque l'occasion de prendre la tête du championnat.
Contre Metz, Monaco avait attendu la toute fin de match pour battre Metz (5-2). À Lorient, le club du Rocher était prévenu et si un homme averti en vaut, cela ne se vérifie pas pour une équipe entière : au Moustoir, l'ASM a été battue, rattrapée par son inconstance et ses erreurs (3-1).
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Kehrer coûte cher
La première période monégasque a été faible mais elle s'est accompagnée d'une expulsion de Thilo Kehrer pour un deuxième avertissement totalement inutile et incompréhensible pour un joueur de cette expérience et de ce statut (38e).
À 10, Monaco a encaissé l'ouverture du score par Mohamed Bamba, placide au premier poteau pour reprendre un centre d'Arsène Kouassi (40e). Battu à bout portant et pas vraiment brillant sur ce coup-là, Philipp Köhn a ensuite stoppé une frappe sèche de Bamba servi par Tosin (42e) qui a obtenu à son tour une occasion, un très beau ciseau arrêté par le gardien suisse (43e).
Doublé Pagistral
56% de possession pour seulement 2 tirs non cadrés et 0,06xG : difficile de faire plus stérile pour les Rouge et Blanc. Mais cela n'a pas changé grand-chose malgré deux changements à la pause. Ansu Fati est entré lui aussi et s'il a trouvé la transversale, c'était après un contrôle de la main (74e).
Mais c'est un autre entrant qui a brillé, côté merlu. Pagis estun nom connu et si vous appréciiez Mickaël, alors le but de son fils Pablo vous rappelera quelques souvenirs. Après avoir sollicité un relais de Sambou Souamano à l'entrée de la surface, le Lorientais s'est offert un slalom spécial avant de placer une frappe à bout portant à ras de terre (76e).
Sur sa lancée, Pagis a inscrit un authentique bijou, une frappe du droit partie en ellipse dans la lucarne opposée (82e).
Monaco a sauvé l'honneur avec un penalty totalement lunaire signalé par la VAR et validé par Ruddy Buquet : le centre de Folarin Balogun a touché la poitrine puis le bras d'Abdoulaye Faye dans une position où on se demande par quelle prouesse il aurait pu éviter ce contact... Fati a transformé et ajouté un 4e but personnel en 3 entrées en jeu consécutives (90e+7).
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Cette réduction de l'écart tardive n'édulcorera pas la prestation d'ensemble de Monaco, de nouveau gagné par son irrégularité chronique.