Avant Brest, l'état physique du groupe au coeur du débat avec la Real Sociedad en tête
Février est arrivé, les choses sérieuses commencent pour le PSG de Luis Enrique. À une semaine du match aller contre la Real Sociedad au Parc des Princes, l'Espagnol connaît l'importance que représente cette échéance pour le club de la capitale, qui n'a pas passé les huitièmes de finale de la Ligue des champions depuis deux saisons. Dans ce contexte, un sujet est au cœur du débat depuis quelques jours : la condition physique.
Révélé par le quotidien L'Équipe lundi, plusieurs joueurs du Paris Saint-Germain avaient fait remonter à leurs entourages proches leur manque de sensations athlétiques après le match retour contre Newcastle. L'incapacité de répondre durablement à l'impact de l'adversaire "par manque de ressources athlétiques" a été une problématique soulevée, provoquant l'incorporation, pour certains, de préparateur physique personnel ou de s'ajouter des séances hors du campus PSG.
Dans les faits, lorsque l'adversaire instaure une certaine intensité, il est vrai que Paris pèche. Cela s'est vu le week-end dernier face à Strasbourg qui, lors de ses temps forts, a bougé le onze de Luis Enrique une fois l'accélérateur enclenché. Les Alsaciens ont manqué d'efficacité, les Parisiens a pu compter sur un grand Donnarumma, et ces derniers sont allés chercher trois points sur le fil grâce à des buts en… transition. L'exemple du Racing n'est pas le seul, puisqu'une semaine plus tôt, le PSG a rencontré le même genre de difficulté contre leur adversaire du jour, le Stade Brestois.
La réalité est là, Paris manque cruellement de répondant lors de certaines phases de jeu, même si Luis Enrique esquive le sujet lorsqu'on lui pose la question : "Mes joueurs ont les caractéristiques physiques suffisantes pour réussir en Ligue des champions et en Coupe de France. Sans aucun doute, nous avons toutes les qualités pour être performants dans ce domaine-là. Cela fait longtemps que les joueurs font appel à des préparateurs physiques, ostéopathes… S'il y a une coordination avec le club, cela me paraît bien, les joueurs sont de plus en plus professionnels".
"Chacun peut lire les matches comme il le veut. Nous sommes une équipe de possession et l'équipe qui crée le plus d'occasions en Ligue des champions. Moins de km parcourus que nos adversaires ? Je vois en cette question les esquisses pour détruire le château, j'adore. Les faits montrent que lorsque vous avez la balle, votre adversaire coure davantage. Je n'ai rien d'autre à ajouter."
Cette problématique mise à l'écart, l'autre question qui se pose avant le match contre la Real Sociedad, c'est la gestion des corps à une semaine de l'échéance. Luis Enrique et son staff veulent un groupe le plus complet possible pour le 14 février et, forcément, lorsque certains ressentent une gêne, on les ménage. L'exemple parfait est celui d'Ousmane Dembélé, absent du groupe pour le match à Strasbourg, en raison d'une petite gêne à la cuisse alors qu'il avait participé à une partie de la séance de veille de match. Par mesure de précaution, le club avait donc décidé de le laisser au repos vendredi dernier
Pourquoi ? Car le match de Ligue des champions est dans toutes les têtes et que le staff prend, en conséquence, le maximum de précaution possible à l'approche des matches qui précèdent celui de la Real. "Si je vois un joueur qui n'est pas à 100 %, il ne jouera pas. Je tente de transmettre à mes joueurs comment vivre ce métier. Les joueurs doivent être à 100 %, sinon ils ne sont pas dans l'équipe", a conclu l'Espagnol ce mardi. Ce sera le cas de Randal Kolo Muani qui, selon le communiqué du club, est laissé au repos ce mercredi soir pour cause d'une infection virale.