Les JO 2020 de Tokyo, retardés d'un an en 2021 à cause du Covid-19, s'étaient déroulés dans des stades vides pour prévenir la propagation du virus, créant une atmosphère aussi unique que sinistre.
"C'était étrange, effrayant. Pour tout le monde. Presque apocalyptique d'une certaine manière", a déclaré en conférence de presse le Suédois de 25 ans, né aux États-Unis.
À partir de samedi, avec notamment les qualifications de la perche, l'ambiance devrait être très différente dans le Stade National de Tokyo, qui peut accueillir près de 70 000 spectateurs.
"Je suis heureux de vivre une expérience plus authentique où l'on capture le véritable sens du sport, qui est de rassembler les gens et de créer un sentiment de communauté", a ajouté "Mondo". Celui-ci vise, outre le titre dont il sera l'immense favori, à améliorer son propre record du monde pour la 14e fois.
Même le Grec Emmanouil Karalis, pourtant devenu cet été le quatrième meilleur perchiste de l'histoire (6,08 m), semble incapable de rivaliser avec le Scandinave qui s'élancera vers un troisième titre mondial.
Duplantis, qui a porté son record du monde à 6,29 m, le 12 août à Budapest, s'est d'ailleurs dit "plutôt calme et détendu" en abordant ces Mondiaux, où les températures élevées et l'humidité risquent de jouer un rôle.
"Je suis très content de ne pas être un coureur de marathon, a-t-il déclaré en évoquant les conditions. Je fais des sprints très courts, donc je ne dirais pas que nous sommes trop affectés par la chaleur. Au contraire, cela pourrait être un avantage."