"Elle a été plus courageuse pour l'emporter 6-4, 4-6, 6-4, a reconnu Aryna Sabalenka. Peut-être que j'essayais juste de rester dans l'échange alors qu'elle jouait de façon plus agressive. Parfois, je commettais des erreurs que je ne devrais pas commettre".
"J'aurais dû être un peu plus courageuse et me souvenir que je suis au sommet du classement WTA. A certains moments, je pense que je l'ai oublié", a déploré la triple lauréate en Grand Chelem, battue en finale de l'Open d'Australie et de Roland-Garros plus tôt dans l'année.
"J'ai l'impression que dans chacune de ces trois défaites douloureuses, je ne me faisais pas confiance. Or chaque fois que je me rappelle que je peux me faire confiance et que je peux faire à peu près tout sur le court, je montre mon meilleur tennis", a-t-elle développé.
"Il reste l'US Open, il va falloir que je croie en moi et que j'y aille à fond", a souri la tenante du titre à New York, nettement plus philosophe qu'après sa défaite à Paris où elle avait jugé que sa grande rivale Iga Swiatek (4e), battue par la Bélarusse en demi-finale, n'aurait pas perdu comme elle le match pour le titre contre Coco Gauff (2e).
"Je pense qu'elle a gagné le match, non pas parce qu'elle a joué un tennis incroyable, mais parce que j'ai commis autant de fautes", avait insisté Sabalenka en référence à Gauff, au terme d'une finale très venteuse.
Des propos pour lesquels elle s'était excusée quelques jours plus tard, assurant que c'était "absolument non professionnel" de sa part.
"C'est nul de perdre, a affirmé Sabalenka jeudi. Tu as l'impression que c'est la fin du monde. On est tous humains, on peut tous perdre le contrôle de nos émotions". Mais chaque fois que j'étais sur le point de (...) crier ou de fracasser des raquettes, je me suis répété que ce n'était pas une option, et que ça n'allait pas m'aider à rester dans le match".