"Je suis un compétiteur et je ne veux pas seulement participer. Je veux être en mesure de me battre pour gagner. Si je suis au départ, c'est parce que je suis candidat à l'or", a assuré le Norvégien de 24 ans lors d'une conférence de presse.
Sélectionné sur le 1 500 m et le 5 000 m au Japon, Ingebrigtsen rêve d'y décrocher le titre mondial qu'il lui manque sur 1 500 m. Mais il sait qu'il prendra le départ sans avoir connu une préparation optimale.
"Cette saison a été assez misérable de mon côté", a-t-il admis. "Ça avait plutôt bien commencé en salle (double champion du monde sur 1 500 m et 3 000 m en mars, NDLR) et j'avais fait de beaux entraînements, mais ensuite, je me suis blessé au tendon d'Achille, c'est vraiment le pire scenario possible", a-t-il expliqué.
Le demi-fondeur norvégien, également champion olympique du 1 500 m en 2021, avait déjà renoncé en 2024 à la saison hivernale en raison d'une blessure au tendon d'Achille, qu'il avait pris le temps de soigner avant les Jeux olympiques de Paris où il a décroché l'or au 5 000 m (4e sur 1 500 m).
Mais pour s'aligner à Tokyo, "ça a été une vraie course contre la montre, a-t-il admis. Si je suis au départ, c'est parce que je veux essayer de gagner et je veux croire que je peux gagner".
"Je progresse de jour en jour, les dernières semaines d'entraînement ont été vraiment bonnes, donc il y a de l'espoir", a-t-il ajouté.
Ingebrigsten a décroché deux titres olympiques (2021, 2024) et deux titres mondiaux (2022, 2023) sur 5 000 m, mais ne s'est jamais imposé lors de Mondiaux en plein air sur 1 500 m, pourtant sa discipline de prédilection.