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Après une interruption, l'OM vient à bout du Havre et se qualifie pour la Ligue des Champions

Gouiri et Greenwood ont marqué
Gouiri et Greenwood ont marquéLou BENOIST / AFP
Proche de tomber le piège même après l'ouverture du score, l'OM s'est imposé au Havre après que le match a été interrompu pendant une demi-heure (3-1).

Le maintien d'un côté, la Ligue des Champions de l'autre : les objectifs étaient radicalement différents entre Le Havre et l'Olympique de Marseille. Au Stade Océane, au bout d'un scenario qui s'est étiré après une interruption, les Phocéens se sont sortis d'un mauvais pas au Havre (3-1). Ils disputeront la prochaine Ligue des Champions. 

Gouiri de nouveau décisif

Le HAC s'est procuré la première occasion par Josué Casimir dont la tentative a été déviée par Derek Cornelius, titularisé dans une défense à quatre (3e). Issa Soumaré a ensuite tenté sa chance sur coup franc direct, sans cadrer (8e). Adrien Rabiot a confirmé ses aptitudes offensives en trouvant la transversale de Mathieu Gorgelin sur une tête qui a coupé la trajectoire du centre de l'extérieur du gauche de Mason Greewood (10e).

En revanche, le Duc était clairement hors-jeu au moment de récupérer un ballon à l'orée de la surface et s'il a offert le but à Amine Gouiri, cela ne s'est évidemment pas traduit au tableau d'affichage. L'OM continuait son forcing, avec Greenwood qui, seul au second poteau sur un corner, a cherché à enrouler dans la lucarne opposée, sans cadrer. 

L'Anglais a fixé Arouna Sanganté pour enrouler au ras du poteau droit mais Gorgelin s'est déployé pour écarter le danger d'un main ferme (29e). Après un tir contré de Jonathan Rowe par Étienne Youté, Valentin Rongier a suivi, sans régler la mire (35e). 

Il ne fallait pas s'enliser pour les Marseillais et éviter le faux pas. Dix minutes après le retour des vestiaires, Pierre-Emile Höjbjerg a joué la verticalité et profité d'une intervention dans le vide de Sanganté pour connecter Gouiri, seul pour ajuster Gorgelin (57e). 

La tension était maximale, y compris dans les tribunes. Après que Rowe a vu son tir fuir le cadre et qu'il a été remplacé par Luis Henrique (62e), le match a été un moment interrompu plusieurs minutes après des échauffourées dans les gradins. 

Greenwood, l'éclair

À 22h50, environ une demi-heure plus tard, les deux équipes ont repris le jeu. Et les Havrais ont cueilli les Olympiens. Profitant d'une défense dépassée et mal coordonnée, Casimir est parvenu à centrer sur Soumaré qui, malgré le retour approximatif d'Amir Murillo, a égalisé (66e). 

Avec tous les cadeaux offerts par la concurrence (défaite de Nice à Rennes, de Lille à Brest et de Strasbourg à Angers), l'OM pouvait se contenter du match nul car, grâce à sa meilleure différence de buts, ses 3 points de marge sur ce trio suffisaient amplement, peu importe finalement si Monaco était désormais deuxième après son succès contre Lyon. 

En revanche, un but normand condamnait Saint-Étienne et permettait au club doyen de passer devant Nantes et Reims. Mais au grand dam du Stade Océane, Greenwood a décoché une frappe du gauche létale à plus de 20 mètres et le ballon a fini dans le petit filet de Gorgelin, impuissant (86e). 

Mais la fébrilité marseillaise a failli coûter cher de nouveau : Casimir puis Junior Mwanga et Loïc Nego ne sont pas parvenu à mettre le ballon au fond après un alignement phocéen des plus douteux dont avait bénéficié Soumaré (90e). 

L'OM a attendu avec impatience la fin des très longs arrêts de jeu. Et après un long dégagement de Gerónimo Rulli, Gouiri a profité d'une intervention approximative d'Abdoulaye Touré, contré par Luis Henrique, pour signer un doublé (90e+9). La fête avec le parcage olympien pouvait commencer : la Ligue des Champions fera escale au Vélodrome la saison prochaine !