Drôle de 52e anniversaire pour Paulo Fonseca. Au lieu de souffler ses bougies, il a pris une soufflante de la part de la commission de discipline de la LFP qui lui a mis le compte après son coup de sang à l'égard de Benoît Millot pendant les arrêts de jeu d'OL-Brest (2-1).
Le Portugais a eu beau présenter des excuses oralement après le match et par écrit ensuite, cela n'a pas suffi pour atténuer la sentence.
Dans un contexte particulièrement tendu avec notamment la suspension pour 15 matches de Pablo Longoria qui avait accusé le corps arbitral de corruption, il était évident que le comportement de l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais serait sévèrement puni.
Comme ce qui est appliqué par l'UEFA pour les compétitions européennes, il est également suspendu de vestiaires, de couloir et de communication avec ses adjoints jusqu'au 15 septembre.
Alors que John Textor a viré Pierre Sage sans ménagement fin janvier, c'est un vrai camouflet. Déjà écarté de son poste à Milan au soir d'un match où il avait été expulsé, Fonseca restera-t-il à la tête de l'OL, sachant que sont ses joueurs, Corentin Tolisso le premier, qui ont dû le séparer avec l'arbitre pour ne pas empirer les choses ?
Plus largement, la réputation du technicien ressort gravement écornée et la qualité du jeu produit par ses équipes pourraient ne plus suffire à l'avenir pour lui faire retrouver un poste de standing.