Défense et attaque, "un éternel recommencement"
"Très clairement, (en défense) ce n'était pas clair sur le plaquage à deux, pas clair sur la manière dont on complète le plaquage aux jambes, pas clair sur la manière dont on sort de la zone de plaquage en roulant, pas clair sur la manière dont on va attaquer le ballon libre ou pas dans la zone de plaquage, pas clair sur la redistribution sur la largeur. Donc on a beaucoup travaillé là-dessus. (...) La référence pour nous, c'est notre match en Irlande dans le Tournoi des six nations (2025). Alors on croit que c'est quelque chose qui est acquis, et bien non, il faut retravailler en permanence la base. C'est un éternel recommencement".
"Quand on sort une nouvelle organisation (offensive), il faut quasiment deux compétitions (pour la mettre en place). On l'a sortie sur la tournée en Argentine. Au mois de novembre 2024, on a commencé à la poser de manière plus claire et elle nous a vraiment permis de performer sur le Tournoi-2025. Là aussi, on croit qu'on a des bases qui sont acquises, mais en fait non. Il y a aussi la possibilité, et c'est ce qui est génial dans le circuit international, que l'adversaire s'adapte et crée une défense qui va lire notre animation. En fait, c'est une course permanente au coup d'avance stratégique et tactique".
Allldrit capitaine, "la cohérence"
Le capitanat, "c'est un choix qui est toujours réfléchi, débattu. Gaël (Fickou) a été aussi capitaine en Nouvelle-Zélande et Greg a pris le relais contre les Fidji et la cohérence était de le laisser à ce poste-là. Simplement. Une composition d'équipe c'est très important mais on se donne le droit de faire des rotations. L'équipe de France c'est aussi la compétition en interne, l'émulation. C'est la même chose pour le capitanat".
"Pas de sujet" Ntamack
"Pour nous, honnêtement, il n'y a pas de sujet sur la performance de Romain. Si vous regardez en détail, vous verrez sa performance défensive ou sur les ballons aériens. Vous verrez aussi sa performance sur la qualité du jeu au pied. Le problème d'un joueur qui est au milieu du jeu, c'est que quand les ballons ne reviennent pas sur la partie centrale, c'est difficile pour lui de mener le jeu. Donc il n'y a aucun sujet, pour nous en tout cas".
Afrique du Sud et Fidji, "une bonne base de travail"
"On a deux matches maintenant au compteur, quatre semaines de travail. Il faut être honnête, on a manqué de consistance, d'automatismes sur le premier match, face à un adversaire qui nous a poussés très vite à toucher nos limites du moment. Le deuxième match, on a plutôt fait 20 très bonnes minutes et on a touché du doigt aussi d'autres incohérences dans notre jeu, notamment la discipline. On a fait un gros travail, notamment sur la ligne de hors-jeu, puisqu'on a souvent été pris en position de hors-jeu, quatre fois, parmi le top 12 mondial c'est le record sur un match. On a une bonne base de travail sur les deux premiers matches. Il y a des chances qu'on soit plus homogène sur ce troisième match".
Le bilan sera fait sur "la performance"
Le bilan de la tournée se fera sur "la performance collective, la performance individuelle, la performance offensive, défensive. (Et sur) le jeu de transition. Le rugby moderne, c'est énormément de dépossession et de repossession. Plus que de lancements de jeu en fait. Par match, il y a un peu plus de 30 touches. Il y a entre cinq et dix mêlées. Mais il y a aussi une quarantaine voire une cinquantaine de jeux de repossession. C'est un critère sur lequel on travaille énormément depuis 2020. Ce sont tous les éléments qu'on va prendre en compte pour faire le bilan d'abord du match et ensuite de la tournée".
