Quand Saint-Étienne est redescendu en Ligue 2 un an après son retour dans l'élite, Kilmer Sports Ventures ne s'est pas affolé. Arrivé en milieu de saison, Eirik Horneland est resté car si son ambition dans le jeu ne pouvait pas se conjuguer en l'état en Ligue 1, le chemin arpenté pouvait permettre aux Verts de remonter immédiatement.
10 jours sous haute pression à venir
Au quart de la saison, le compte y est avec une place de co-leader partagée avec Troyes et Pau avec 20 points pris sur 27 possibles. En dépit d'un accroc à Geoffroy-Guichard contre Guingamp (2-3), la trêve internationale a pu commencer dans la quiétude car le déplacement à Montpellier s'est achevé par une victoire et un cleansheet (0-2).
Co-meilleure attaque avec Troyes (19 buts) et troisième meilleure défense (ex aequo avec la Paillade), Saint-Étienne est au niveau de ses objectifs. Dans un championnat très homogène qui comporte de nombreux candidats à la montée, les écarts commencent déjà à se creuser : 6 points sur Reims, 5ᵉ, 9 sur Montpellier, 9ᵉ, et 10 sur Clermont, 12ᵉ.
Avec l'appui financier de son propriétaire, l'ASSE a pu conserver l'essentiel de ses forces vives. Mieux : ils ont pu retenir deux joueurs essentiels. Ainsi, Zuriko Davitashvili et Lucas Stassin sont restés dans le Forez, contre leur volonté initiale. Néanmoins, ils sont restés très impliqués dans le projet : le Géorgien en est à 4 buts en 8 matches et le Belge, élu meilleur joueur de septembre, compte également 4 buts auxquels il a ajouté deux passes décisives en 8 matches mais seulement 5 titularisations.
La séquence de 5 journées qui s'ouvre ce samedi avec la réception du Mans sera un révélateur pour les Verts car les chocs s'enchaîneront entre les 12ᵉ et 14ᵉ journées avec la réception de Pau suivie de deux déplacements, le premier à Bauer contre le Red Star actuel 4ᵉ, le second à Troyes.