Plus

À l'UFC Paris, Nassourdine Imavov joue gros dans sa quête de la ceinture

Nassourdine Imavov en février 2025.
Nassourdine Imavov en février 2025.FAYEZ NURELDINE/AFP
Devenu un pilier du MMA national, Nassourdine Imavov, qui reste sur une impressionnante série de victoires, joue gros dans sa quête pour la ceinture mondiale au moment d'affronter le Brésilien Caio Borralho en combat principal de l'UFC Paris 4, samedi à Bercy.

"Après ce combat, en cas de victoire, je suis le prochain prétendant à la ceinture", affirme Imavov, actuellement classé challenger N°2 des poids moyens, tout proche du champion Khamzat Chimaev.

"Je sais que ce que j'ai accompli dans cette catégorie de poids, personne d'autre ne l'a fait", a expliqué le Français de 30 ans mercredi en conférence de presse, l'air serein et sûr de lui quelques jours avant son combat.

Arrivé à l'UFC il y a cinq ans, Imavov (16-4-0) a rapidement progressé dans les rangs des poids moyens avec cinq victoires consécutives, avant de connaître une période frustrante de stagnation aux portes du top 10.

Fin 2023, peu après une défaite éprouvante contre Sean Strickland, le Français a alors décidé de tout changer et de s'offrir une équipe d'entraînement et de management dédiée.

"Au-dessus sur tous les aspects"

Depuis, Imavov a connu une ascension remarquée. Celui qui s'estime dans la force de l'âge reste sur quatre victoires de rang contre des membres du top 10, dont une retentissante en février par KO contre la légende des poids moyens Israel Adesanya, mis au tapis dès le deuxième round.

Après Ciryl Gane à deux reprises, puis Benoit Saint-Denis l'an dernier, c'est donc lui, le "Sniper", que l'UFC a choisi de mettre en vedette du combat principal de la soirée parisienne.

Dans la cage de l'Accor Arena, le natif du Daghestan se mesurera au Brésilien Caio Borralho (32 ans, 17-1-0), N°7 de la division. "Il est assez complet, mais en fait il est moyen partout. Il n'a pas un point très fort", analyse Imavov.

"Ça va être un beau combat, mais je suis au-dessus sur tous les aspects, sur l'expérience surtout. J'ai beaucoup plus d'expérience sur les cinq rounds, et l'expérience, c'est important."

"J'ai le pressentiment que ça ne va pas dépasser les deux premiers rounds", prévient-il. Et pour espérer affronter le champion pour son combat suivant, le Français ferait bien de suivre ses prédictions.

Car comme souvent à l'UFC, la manière importe autant que le résultat. S'il s'impose sans hype face à Borralho samedi, et que le combat du 18 octobre entre Reinier de Ridder (N°4) et Anthony Hernandez (N°6) produit au contraire un vainqueur spectaculaire, Imavov pourrait se faire doubler dans la course au titre.